Votre ville : RISOUL | Changer de ville

CDT 05 et ADT 04 : un mariage possible ?

La question est ouverte, alors que des actions sont mises en place communément entre Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence

Alpes-du-Sud - La crise n’en a pas fini de faire parler d’elle, et c’est un constat quelque peu fataliste qu’ont dressé ce mardi midi Patrice Céa, directeur du Comité Départemental du Tourisme dans les Hautes-Alpes, et Pierre Dabout, directeur de l’Agence de Développement Touristique dans les Alpes de Haute-Provence sur Alpes 1. « La crise est un véritable problème, y compris pour notre clientèle. Les Français souffrent de leur pouvoir d’achat », explique Pierre Dabout. Pour Patrice Céa, l’heure est désormais à la sélection. Si la clientèle est aussi nombreuse, elle choisit désormais ses activités.

Face à la crise, c’est désormais les outils de communication qui sont regardés comme solution : internet, réseaux sociaux, outils numériques ou encore offres de dernières minutes. « Il faut que les structures d’accueil touristiques s’adaptent aux modes nouveaux, il faut attraper le client », explique sur Alpes 1 l’ADT 04. « Il faut rendre les offres plus attractives et plus lisibles », continue le CDT 05.

Paris reste toujours l’une des cibles des Hautes-Alpes. Alors que l’opération Trocadéro On Ice, très controversée, ne sera pas renouvelée en décembre, le CDT sera en partance pour la 1ère édition du Salon des Sports d’Hiver, Paris Ski et Snowboard Show, aux Portes de Versailles, du 2 au 4 novembre prochain. Un département accompagné de son voisin, les Alpes de Haute-Provence : « nous n’oublions pas la clientèle parisienne, explique Pierre Dabout de l’ADT 04, même si notre principale clientèle est la région PACA ». Autre évènement suivi par le CDT 05 : Saint Germain en neige le 29 novembre, toujours à Paris.

Un début de mariage entre les deux organismes ? Peut-être. Car le débat d’une seule et même entité Alpes du Sud pour regrouper les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence est toujours sur le devant de l’actualité. Le point qui bloque : les finances. « On doit réfléchir à ce type de question, mais nous sommes tributaires des conseils généraux. Le tourisme est une compétence facultative pour les départements », précise Pierre Dabout. Mais la question reste ouverte. Pour l’instant, des actions sont mises en place communément entre 05 et 04. « Reste à aller plus loin », pour Patrice Céa.