Exemple à Gap où la rentrée s’est effectuée la semaine dernière. 32 nouveaux étudiants ont obtenu le sésame pour entrer à l’Institut de formation en soins infirmiers de Gap. Cela représente 16% de chanceux sur plus de 200 candidatures. « C’est un concours difficile, surtout quant on a abandonné les études pendant cinq ans. Se remettre dans les études, réapprendre à travailler, repasser un concours, ce n’était pas évident, mais rien n’est insurmontable », explique sur Alpes 1 Nicolas Renaut, 23 ans. Cet Embrunais, titulaire d’un bac littéraire, est passé par l’armée, avant de devenir saisonnier et finalement avant de se tourner vers cette formation : « Être infirmier, ça été longtemps un grand questionnement. C’est vrai que dans ma famille j’ai beaucoup d’oncles, de tantes et de cousines qui sont infirmiers. Je suis beaucoup passé par l’hôpital étant jeune, un peu casse-cou sur les bords. C’est toujours un milieu qui m’a intéressé ».
Pour entrer à l’IFSI, épreuve écrite et entretien de motivation. Les futurs étudiants sont testés sur leur projet d’avenir. « J’ai travaillé jusqu’en janvier 2012, contrat qui ne s’est pas prolongé. J’ai un projet qui se fera peut être dans 20 ou 30 ans, qui nécessite le diplôme d’Etat d’infirmiers », indique Clémentine Fiorini, Gapençaise de 28 ans, qui a choisi la reconversion professionnelle dans le but d’ouvrir une structure médicale pour les moins de 6 ans.
Ces deux étudiants en 1ère année ne manquent pas d’ambition. Ils ont trois ans pour parfaire leur avenir, qui s’annonce sous les meilleurs hospices se félicite sur Alpes 1 Annie Allamano, directrice de l’Institut : « C’est un métier en tension. Il y a des départs massifs à la retraite. Il y a énormément de gros établissements qui sont actuellement en énorme difficulté de recrutement ». Pas de chômage à la sortie des études, une vraie particularité en ces temps difficile.