Alors qu’elle occupe son fauteuil rouge au sein de l’Assemblée Nationale depuis quatre mois, Karine Berger a assuré « tenir son agenda ». Bilan : la question de l’Education Nationale dans le département a été traitée selon elle, « c’est la première fois que l’inspecteur d’académie a rencontré les élus des communes concernées par les fermetures de postes », a-t-elle indiqué. La députée s’est également montrée satisfaite du dossier de l’A51 : « j’ai obtenu qu’on rouvre la question du désenclavement routier. Ce sont des réunions de travail qui ont lieu en ce moment ».
Concernant la filière arboricole, une mission d’information parlementaire avec la députée vient d’être formée, « elle montera à Paris pour aborder la concurrence déloyale dans la filière pommes-poires ». Karine Berger a également tenu à souligner que le projet du parc photovoltaïque sur le site du Chevalet, à Aspres-sur-Buëch, n’est pas mort. Un projet porté par le Conseil Général classé 17ème alors que seulement 15 projets ont été retenus. « J’ai obtenu un engagement très clair de la Ministre de l’Ecologie. Il y aura un 2ème appel d’offres en septembre avec une nouvelle sélection, c’est tout sauf fini », a annoncé avec optimisme l’élue. Tout en regrettant la « politisation du dossier par le Conseil Général qui ne m’a pas transmis le dossier, ou me demander un appui ». Prochaine étape pour elle : le dossier des lignes haute tension dans la Haute-Durance « qui pose beaucoup de soucis ».
Enfin,
Karine Berger a clairement indiqué qu’elle ne briguait pas de postes
ministériels : « Mon objectif est d’être députée des Hautes-Alpes, et
de faire à Paris un travail considérable au sein de l’Assemblée
Nationale ». Sa ligne conductrice sera-t-elle celle du gouvernement ?
« Pas forcément, notamment pour l’hôpital de Briançon si les réponses
apportées ne vont pas dans le sens de la préservation de l’établissement ».
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