Ce biologiste de
formation a vécu au Japon et aux Etats-Unis, pour apprendre cette technique avant
de la pratiquer à Bruxelles. La thérapie au venin d’abeille a déjà fait bien du
chemin dans les pays les plus développés, mais pas encore en France : « C’est une technique qui n’est pas courante
en France et qui doit se développer, constate le professeur. Aujourd’hui, partout dans le monde, la
cicatrisation par le miel est pratiquée très régulièrement ». En effet
les vertus curatives de cette substance ont été démontrées scientifiquement. Les
os et la peau l’apprécient tout particulièrement : « Cela aide vraiment à soulager les gens qui
ont des rhumatismes, poursuit
Roch Domerego, mais aussi des chéloïdes, des
cicatrices devenues trop volumineuses. Elles touchent un grand nombre de
personnes victimes de scléroses en plaque ».
La thérapie au venin pourrait bientôt se révéler indispensable pour soigner les maladies les plus graves. Des études sont en cours quant à une future utilisation dans la chimiothérapie sur les cancers de la peau.