Des aidants qui deviennent donc de plus en plus de véritables soignants. Un rôle qui n’est pas sans conséquence sur la santé physique, psychiques ou sociales : « Au début de son accompagnement il garde une vie sociale et une activité. Au fil de l’accompagnement et de la perte d’autonomie de son proche, il s’isole petit à petit », explique à la radio Alpes 1 Pierre Pitsaer, coordonateur au sein de la Fondation Edith Seltzer à Briançon.
C’est pour leur accorder du répit que la Fondation Edith Seltzer de Briançon a créé au début de cette année sa plateforme d’aide et de répit. Écoute, information, remplacement de l’aidant, accueil de jour ou pendant les vacances : voilà la batterie d’actions menée par la plateforme. La Fondation permet de bénéficier d’une aide à domicile de façon continue et pendant plusieurs jours aussi à l’aidant et l’aidé de faire des sorties au marché, au café ou de faire des visites de patrimoine, le tout accompagné d’animateur, d’ergothérapeute, de musicothérapie ou d’art-thérapie. « L’idée est d’accompagner l’aidant et de lui proposer différentes solutions individuelles ou variées, du répit à domicile ou en structure », explique Pierre Pitsaer, coordonateur de la plateforme. En France, 3,4 millions de personnes aident un proche de 60 ans ou plus, à domicile.