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UMP dans les Hautes-Alpes : succession ou continuité ?

Après la défaite des législatives, l’UMP dans les Hautes-Alpes pourrait tomber dans une guerre interne, alors que le congrès départemental doit avoir lieu en fin d’année

Hautes-Alpes - « Le bateau tangue, mais je suis le capitaine, je suis sur le pont et je tiens la barre ». Déclaration d’Henriette Martinez ce mercredi midi sur Alpes 1. Car après la défaite de Chantal Eyméoud et Jean Cointe aux législatives, l’UMP connaît des remous. Et des attaques.

C’est le cas de Jean-Michel Arnaud. Pour lui, rien de plus clair, on tient la coupable de cette défaite aux élections législatives : la présidente de l’UMP dans les Hautes-Alpes, Henriette Martinez. Et pour le maire de Tallard et vice-président du Conseil Général des Hautes-Alpes, il est temps d’oxygéner l’UMP en changeant la chef de file, et en fondant un collectif ouvert à la diversité : « L’UMP n’a pas fait vivre la diversité en son sein, ça a fonctionné autour d’une personne, celle d’Henriette Martinez ». Il avance également certains noms : le maire de Gap Roger Didier, la maire d’Embrun et conseillère régionale Chantal Eyméoud, le maire et conseiller général de Savines le Lac Victor Berenguel, et le président du département Jean-Yves Dusserre.

Du changement, Henriette Martinez ne refuse pas. Mais seulement avec le ticket d’entrée : la carte UMP. « Jean-Michel Arnaud a été absent de la campagne des présidentielles et des législatives. Je suis d’accord pour une recomposition intégrant toutes les sensibilités, mais je ne suis pas d’accord pour entendre dire que des acteurs politiques locaux qui n’adhèrent pas à l’UMP ont leur place. Ce qui auront leur mot à dire seront ceux qui auront leur carte », a-t-elle expliqué.

A noter que dans un communiqué, les Jeunes Populaires appellent au calme au sein du mouvement. Et réaffirment leur soutien à Henriette Martinez, présidente de l’UMP Hautes-Alpes, et Victor Berenguel, secrétaire départemental.