La fronde est menée par le Collectif pour la liberté de l’élevage. Le collectif a adressé la semaine dernière une lettre aux 1 300 élus régionaux pour qu’ils puissent signer une pétition. Il estime que cette obligation a pour seul but de faire progresser l’industrie des nanotechnologies sans respecter leur métier. « Il y a des systèmes de traçabilité avec double étiquettes qui fonctionne très bien et on se demande pourquoi ils nous ont obligé à mettre une puce électronique à nos brebis ? C’est en fait pour faire progresser le marcher de l’industrie des nanotechnologies. À courte échéance, c’est la puce, le lecteur et l’ordinateur. Un autre métier. Je précise bien que c’est l’arrêt de l’obligation que nous demandons, on ne souhaite pas l’arrêt du pucage, on ne conteste pas que certains éleveur puissent s’en servir, nous on ne veut pas d’obligation, on veut que se soit le libre choix », a précisé à la radio Alpes1 Alain Guibert, membre Collectif pour la liberté de l’élevage.
Avant la période de transhumance qui approche, le collectif a réussi à faire signer la première personnalité politique, ce lundi matin. Il s’agit du vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte-D’azur, Christophe Castaner.