Gap HAFC : l’enquête judiciaire se poursuit

L’enquête judiciaire se poursuit après la garde à vue mardi, de l’ancien président du Gap Hautes-Alpes Football Club, Michel Martin.

Hautes-Alpes- L’ancien président du Gap Hautes-Alpes Football Club, Michel Martin, avait été placé en garde à vue, hier mardi, dans le cadre d’anomalies comptables et de fraudes financières présumées liées à la gestion du Gap HAFC. L’ancien dirigeant est sorti libre, hier soir mardi, des locaux de la brigade financière du commissariat de Gap.

Une enquête financière avait été ouverte par le parquet de Gap après la liquidation judiciaire du club, le 13 janvier 2012. « Des documents sont susceptibles d’avoir été falsifiés. Les bilans comptables laissent apparaitre des anomalies au niveau des ressources et de retraits pour plusieurs dizaines de milliers d’euros », avait indiqué à la radio Alpes 1 une source judiciaire.

« Il n’y a pas eu de détournement de subventions ni de détournements d’une quelconque somme au titre de ce club », a réagi mercredi soir sur Alpes 1, Me Philippe Lecoyer, l’avocat de l’ancien président. « Quand on dit que mon client a fait l’objet d’une garde à vue, cela jette l’opprobre sur un homme. Cet homme n’a rien à se reprocher. Concernant les bilans qui auraient été falsifiés, tout ceci est faux », a également commenté Me Philippe Lecoyer. Des documents comptables avaient notamment été saisis par la brigade financière du commissariat de Gap au Conseil Général des Hautes-Alpes et en mairie de Gap afin de vérifier les conditions de financements, d’attributions des subventions publiques et leurs utilisations par le club de football gapençais.

Le club, qui affiche un passif estimé entre 600 000 euros et 700 000 euros, avait effectué en décembre 2011 une déclaration de cessation de paiement auprès du Tribunal de Grande Instance de Gap. L’année dernière, le club avait bénéficié de plus de 300 000 euros de subventions de la part du département et de la municipalité gapençaise.