François Bayrou reste le leader incontesté du mouvement mais son positionnement de l’entre deux tours en faveur du socialiste François Hollande, a semé le trouble. Par exemple, dans les Hautes-Alpes, sur les trois candidats à l’investiture, deux se sont retirés pour cette raison. Le centre dans ce département penche plutôt à droite traditionnellement. L’unique candidat haut-alpin, dans la 1ère circonscription est donc Thierry Pajot, habitant de Manteyer, enseignant à La Faurie. « Je suis, personnellement, entièrement d’accord avec son choix, donc il était logique que je continue de m’investir dans ce mouvement pour notre département des Hautes-Alpes. Notre mouvement souhaite la parité pour toutes les candidatures, c’est pour cela que ma suppléante est une femme et dans la deuxième circonscription nous n’avons pas de candidate c’est pour cela que nous ne présentons personne », précise Thierry Pajot à la radio Alpes1.
Même gène dans les Alpes de Haute-Provence sur le choix de François Bayrou mais ce département aura bien, lui, deux candidats. Isabelle Verschuren pour la deuxième circonscription et Frédéric Santiago pour la 1ère. « J’aurais préféré gardé, au niveau du leader, une indépendance aussi bien à droite qu’à gauche. Maintenant qu’il dise que c’est bien un vote personnel vers François Hollande, je ne lui en fais pas grief », nous affirme Frédéric Santiago.
Ces trois candidats des Alpes du Sud veulent se présenter comme une opposition constructive, indépendante au futur probable gouvernement formé par François Hollande.