Une décision qui a provoqué la grogne des producteurs. Finalement, l’industriel a repoussé son ultimatum au 30 avril dernier. Ce qui a laissé le temps aux producteurs de bénéficier d’un nouveau décret qui reconnaît les organisations professionnelles. « Disons que c’est plus facile pour un groupement d’aller négocier, plutôt qu’une personne lambda du fin fond du Briançonnais qui va aller demander à Lactalis de collecter son lait. Aujourd’hui, on est tous sur le même pied d’égalité, avec les mêmes contrats. Une grande famille. Aujourd’hui une organisation de professionnelle doit atteindre 100 producteurs. Dans les Alpes du Sud on est que 69. Il va falloir qu’on se regroupe en grand bassin, alors on va créer un groupement Sud Est carrément », précise Sandrine Hauser, représentante de la fédération des producteurs de lait pour la région Paca.
A cette heure, les syndicats ont pu renégocier leurs contrats et la proposition des récoltes faite par Lactalis a été acceptée.