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Qualité de vie : le maître mot de Francine Daerden pour les législatives

La candidate Europe Ecologie les Verts était l'invité d'Alpes 1 ce vendredi midi

Hautes-Alpes - Croissance réfléchie et mieux être : c’est le fil rouge d’Europe Ecologie les Verts pour les présidentielles et les législatives. « Nous sommes pour le progrès, et non pas pour un retour au temps des cavernes », a confié à la radio Alpes 1 Francine Daerden. La candidate EELV pour la 2ème circonscription des Hautes-Alpes lors des législatives était l’invitée d’Alpes 1 Live ce vendredi. Pour elle, « Eva Joly représente l’éthique, le courage et tout ce que les écologistes ont voulu mettre en avant depuis 30 ans. Elle représente bien notre courant et notre programme », a-t-elle expliqué. Et si la candidate aux présidentielles ne représente que 2,5 % des intentions de vote au premier tour, il est hors de question pour Francine Daerden qu’EELV se range derrière François Hollande au premier tour, pour faire gagner la gauche : « Eva Joly, c’est un vote utile et constructif ».

Thème des deux échéances électorales : le nucléaire. Et l’avis de la candidate aux législatives est tranchée : « Ce n’est pas une solution d’avenir, ce n’est pas l’autonomie de notre énergie, c’est dangereux. L’idée n’est pas la quantité mais la qualité. Il est important d’évoluer au niveau de la recherche, de la formation de l’éducation », a-t-elle commenté.

Santé, avec la transformation du service réanimation de l’hôpital de Briançon en lits de soins de suite continu en 2016, et pour Francine Daerden, il faut « d’abord informer la population sur les risques que ces décisions peuvent avoir sur la qualité de vie. EELV se positionne sur des sujets plus larges : l’alimentation, les OGM, pesticides, ondes. C’est un département riche, certaines décisions peuvent être sacrifiées notamment les lignes à haute tension », a précisé la candidate.

Quant à l’économie haut-alpine basée en grande partie sur les stations, « c’est dommage. On peut diversifier l’activité économique par rapport à sa richesse au niveau de son climat, de ses paysages, de ses terres, de ses forêts. Il faut développer l’agriculture biologique, la filière bois et le tourisme doux », a conclu Francine Daerden.