Malgré la crise, le BTP dans les Hautes-Alpes a conservé ses 4 000 salariés. Voire a même insufflé une très légère reprise « grâce aux intérims dans les entreprises » a ajouté Patrice Renouf. « S’il y a une reprise de l’activité, il faut que l’on garde notre outil de production, notre savoir faire. On fait le dos rond, on prend notre mal en patience, mais notre trésorerie commence à fatiguer. Aujourd’hui, ce n’est pas un manque de travail, c’est une baisse du volume des affaires. Mais ce qui est dramatique, c’est le niveau des prix », a expliqué le président de la fédération du BTP 05. Piste qu’il faudrait explorer selon lui : la baisse des charges salariales qui plombent les prix « puisqu’on est une industrie de main d’œuvre ».
Autre constat dressé par Patrice Renouf : la chute des autorisations des permis de construire, surtout liée à la disparition de la loi Scellier en fin d’année. Une disparition qu’il regrette.