Hautes-Alpes - La station de ski de Vars, dans les Hautes-Alpes, est poursuivie pour homicide involontaire. Le procès est attendu demain après-midi, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Gap. Le jugement devrait être mis en délibéré. Le parquet avait décidé de poursuivre, en juin 2011, la société des remontées mécaniques de la station de Vars, la SEM SEDEV, pour « homicide involontaire ». Un jeune homme de 23 ans originaire des Pennes-Mirabeau, dans les Bouches-du-Rhône, avait mortellement percuté un poteau, le 11 décembre 2010, alors qu’il était en train de skier sur une piste bleue, c'est-à-dire de difficulté moyenne.
« C’est un filet de sécurité qui a tué un excellent skieur sur une piste bleue, ce qui est un paradoxe. L’enquête a révélé de nombreux dysfonctionnements dans les règles de sécurité », a indiqué à la radio Alpes 1 Maître Mathieu Baffert du barreau de Marseille, avocat des parents de la victime qui se sont portés partie civile. « Ce poteau n’était pas recouvert de matelas de protection. Environ 70 cms séparaient le sol du filet de protection », a-t-il également précisé. La commission municipale de sécurité, réunie le 10 décembre et présidée par le maire de la commune de Vars, avait approuvé l’ouverture des pistes, « sans relever de dysfonctionnements et notamment sur la zone de l’accident », a dit à la radio Alpes 1 l’un des membres de cette commission.
L’avocat de la défense, qui représente la SEM SEDEV, Maître Denis Dreyfus du barreau de Grenoble, devrait plaider la relaxe, « regrettant qu’une instruction pénale n’ait pas été diligentée de manière contradictoire, tant sur le matériel du skieur que sur la recherche exacte des causes du décès par une autopsie ». La Société d'Economie Mixte (Société pour l'Equipement et le Développement des remontées mécaniques et des pistes de Vars) exploite le domaine de ski de la Forêt Blanche, reliant les stations de ski de Vars et de Risoul, dans le Guillestrois.
« C’est un filet de sécurité qui a tué un excellent skieur sur une piste bleue, ce qui est un paradoxe. L’enquête a révélé de nombreux dysfonctionnements dans les règles de sécurité », a indiqué à la radio Alpes 1 Maître Mathieu Baffert du barreau de Marseille, avocat des parents de la victime qui se sont portés partie civile. « Ce poteau n’était pas recouvert de matelas de protection. Environ 70 cms séparaient le sol du filet de protection », a-t-il également précisé. La commission municipale de sécurité, réunie le 10 décembre et présidée par le maire de la commune de Vars, avait approuvé l’ouverture des pistes, « sans relever de dysfonctionnements et notamment sur la zone de l’accident », a dit à la radio Alpes 1 l’un des membres de cette commission.
L’avocat de la défense, qui représente la SEM SEDEV, Maître Denis Dreyfus du barreau de Grenoble, devrait plaider la relaxe, « regrettant qu’une instruction pénale n’ait pas été diligentée de manière contradictoire, tant sur le matériel du skieur que sur la recherche exacte des causes du décès par une autopsie ». La Société d'Economie Mixte (Société pour l'Equipement et le Développement des remontées mécaniques et des pistes de Vars) exploite le domaine de ski de la Forêt Blanche, reliant les stations de ski de Vars et de Risoul, dans le Guillestrois.
