Hautes-Alpes -
Nouvelle opération coup de
poing des ex-salariés de l'imprimerie Louis-Jean à Gap. Les 31 salariés, licenciés le 19 octobre dernier, ne décolèrent pas. Une vingtaine d’anciens salariés
ont décidé d’occuper vendredi les locaux du cabinet de la liquidatrice
judiciaire, Maître Anne Lageat, boulevard Georges-Pompidou à Gap.
L’occupation se fait dans le plus grand calme, mais ils en veulent à Maître Lageat, qui est leur seul interlocuteur depuis
la liquidation judiciaire. Ils dénoncent « son laxisme », c'est ce qu'ils ont confié à la Radio Alpes1. Il leur manque de l’argent tout simplement. Selon les
ex-salariés, les indemnités de licenciement ne sont pas régularisées, ni les
soldes de tout compte. Des pertes de droits qui vont de 300 à 80 000 euros. Et à l’inverse, il y aurait des trop perçus et deux
salariés doivent rembourser de l’argent, jusqu’à 10 000 euros. C’est donc
pour eux le « grand flou ». Ils ne comprennent pas comment le calcul
d’indemnités est réalisé.
La
mauvaise nouvelle tombée dans la matinée : Pôle Emploi précise
qu’il manque les attestations d’Assedic, qui est en fait un papier
jaune récapitulant la date d’entrée dans l’entreprise, de sortie, les primes
etc… Sans ce papier Pôle Emploi ne peut plus les indemniser. Donc, début
février les versements pourraient s’arrêter.
Les ex-salariés de Louis-Jean n’ont pas pu rencontrer Maître Lageat, qui est sur Manosque ce vendredi. Contactez par Alpes 1, elle n’a pas voulu répondre à nos questions. La Préfète des Hautes-Alpes a été mise au courant de cette action à la mi-journée et pourrait contacter les salariés dans l’après-midi.
Photo Alpes1 : Les ex-salariés sur le balcon du cabinet de la liquidatrice judiciaire, boulevard Georges-Pompidou à Gap.