Si tout le monde tend à dire que cette opération était une bonne publicité pour le département, certains mettent toutefois un bémol. C’est par exemple le cas de François Badjily, le directeur de l’office de tourisme de Serre-Chevalier. Selon lui, ce n’était ni le bon lieu, ni la bonne date : « Le Trocadéro est un des endroits à Paris où il y a le moins de Parisiens, c’est plutôt une clientèle chinoise ou américaine. La date était également trop tardive. Enfin, les gens qui choisissent leurs destinations de sport d’hiver, c’est plus internet qu’un marché de Noël ».
Jean-Louis Pellegrin faisait partie du cortège venu mettre en avant les produits haut-alpins. Le gérant de la société des « Tourtons du Champsaur » est resté durant toute la durée de ce village. S’il tire un bilan plutôt positif de l’opération, selon lui, quelques améliorations sont à apporter, « notamment dans la mise en valeur du département. On ne voyait pas que c’était un village Hautes-Alpes ».
Mais pour Emmanuel Briand, le directeur du Comité Départemental du Tourisme dans les Hautes-Alpes, cette opération a été un véritable coup de projecteur. Plusieurs médias locaux, nationaux et internationaux ont couvert l’évènement. Ce qui représente déjà 800 000 euros de contre-valeur publicitaire. « Ca a donné au département une dimension nationale. Ces médias, on ne les aurait jamais eu autre part », précise-t-il.
A noter que les Hautes-Alpes seront mises à l’honneur sur ce village de Noël pendant encore deux ans.
Photo : Alpes 1