Hautes-Alpes - Les lits de réanimation de l’hôpital des Escartons à Briançon seront bien
reconvertis en lits de surveillance continue. Cette information a été confirmée
par la ministre, Nadine Morano, interrogée mercredi à l’Assemblée Nationale par
le député-maire de l’Argentière-la-Bessée, Joël Giraud.
Selon l’Agence Régional de Santé (ARS), en charge du Schéma Régional d'Organisation des Soins (SROS) en région Provence-Alpes-Côte-D’azur, jusqu’en 2017, les 8 lits consacrés aux soins critiques, actuellement, vont être transformés en lits de surveillance continue et fonctionneraient en complémentarité avec le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS).
Pour Gérard Fromm, « cela signifie en clair que l’hôpital de Briançon est affaibli. Le gouvernement est pris en flagrant délit de détournement de procédure, de manipulation, d’hypocrisie et de déni de démocratie », indique le maire de la ville, dans un communiqué. Depuis le début de l’année, les élus des Hautes-Alpes demandent le maintien d’un service de six lits de réanimation afin de garantir un service de qualité aux patients.
Selon la direction de l’Agence Régional de Santé, « cette reconversion ne remet en aucun cas la pérennité de l’hôpital de Briançon. Cette mesure doit se faire en douceur d’ici 2017 ». Interrogé par la radio Alpes 1, sur ce dossier, Hugues Riff, directeur adjoint patients, offre de soins, autonomie à l’ARS, explique que « rien ne va changer pour les patients. Derrière le vocable « réanimation » on a en fait des modes de prises en charges très différents qui sont la surveillance continue qui va correspondre à l’équipement du nouveau service, et la réanimation qui correspond à des situations où le patient est très dégradé, ce qui représente très peu de cas ». Les 8 lits devraient permettent la prise en charge de cette surveillance continue. Toujours selon Hugues Riff, « les équipements ne vont pas changer. Les cas qui sont très lourds et que le CH ne pourraient pas prendre en charge seront transférés soit vers Gap, soit vers un autre hôpital ».
La municipalité de Briançon appelle à une manifestation devant l’hôpital, à l’ouverture du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier des Escartons le lundi 19 décembre à 14 h.
Selon l’Agence Régional de Santé (ARS), en charge du Schéma Régional d'Organisation des Soins (SROS) en région Provence-Alpes-Côte-D’azur, jusqu’en 2017, les 8 lits consacrés aux soins critiques, actuellement, vont être transformés en lits de surveillance continue et fonctionneraient en complémentarité avec le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS).
Pour Gérard Fromm, « cela signifie en clair que l’hôpital de Briançon est affaibli. Le gouvernement est pris en flagrant délit de détournement de procédure, de manipulation, d’hypocrisie et de déni de démocratie », indique le maire de la ville, dans un communiqué. Depuis le début de l’année, les élus des Hautes-Alpes demandent le maintien d’un service de six lits de réanimation afin de garantir un service de qualité aux patients.
Selon la direction de l’Agence Régional de Santé, « cette reconversion ne remet en aucun cas la pérennité de l’hôpital de Briançon. Cette mesure doit se faire en douceur d’ici 2017 ». Interrogé par la radio Alpes 1, sur ce dossier, Hugues Riff, directeur adjoint patients, offre de soins, autonomie à l’ARS, explique que « rien ne va changer pour les patients. Derrière le vocable « réanimation » on a en fait des modes de prises en charges très différents qui sont la surveillance continue qui va correspondre à l’équipement du nouveau service, et la réanimation qui correspond à des situations où le patient est très dégradé, ce qui représente très peu de cas ». Les 8 lits devraient permettent la prise en charge de cette surveillance continue. Toujours selon Hugues Riff, « les équipements ne vont pas changer. Les cas qui sont très lourds et que le CH ne pourraient pas prendre en charge seront transférés soit vers Gap, soit vers un autre hôpital ».
La municipalité de Briançon appelle à une manifestation devant l’hôpital, à l’ouverture du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier des Escartons le lundi 19 décembre à 14 h.