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Un dossier de reprise a été déposé pour sauver l’imprimerie Louis-Jean

Un dossier de reprise a été déposé devant le tribunal de commerce de Gap pour sauver l’imprimerie gapençaise Louis-Jean, placée en liquidation judiciaire

Hautes-Alpes - Un dossier de reprise a été déposé devant le tribunal de commerce de Gap pour sauver l’imprimerie gapençaise Louis-Jean, placée en liquidation judiciaire pour des raisons économiques, fin septembre dernier. Le tribunal de commerce de Gap dispose de deux à trois semaines afin de valider ou non ce projet de reprise.

La société « Louis Jean Imprimeur », qui emploie une trentaine de salariés, pourrait être reprise pour « un euro symbolique ». Le repreneur potentiel, Stéphane Godoy, avait demandé, début octobre, un délai pour réunir des financements afin de relancer l’activité. Stéphane Godoy, ancien directeur de site dans une imprimerie située dans le département d’Indre-et-Loire, a confirmé à la Radio Alpes 1 avoir déposé un dossier de reprise devant le tribunal de commerce de Gap. Dans le cadre du dossier de reprise, Stéphane Godoy indique qu’il devrait investir 50 000 euros dans le capital de l’entreprise.

« Sur les trois prochaines années, le chiffre d’affaires doit être compris au minimum entre 300 000 et 350 000 euros, par mois », explique t-il afin que l’entreprise « reste viable et puisse dégager des bénéfices ». Ce dernier indique également « vouloir récupérer 30 salariés sur 31 », tout en assurant « qu’il n’y aura pas de diminution de salaires ». Selon Stéphane Godoy, les collectivités locales, Conseil Général des Hautes-Alpes, Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Chambre de Commerce et d'Industrie des Hautes-Alpes et la mairie de Gap, seraient prêtes à apporter une aide à hauteur de 200 000 ou 250 000 euros.

« La députée des Hautes-Alpes, Henriette Martinez et moi-même avons pris contact avec le Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie qui se dit attentif à notre dossier », a indiqué, Stéphane Godoy. Une table ronde est envisagée début janvier 2012 entre délégués du personnel, représentant de l’Etat et Stéphane Godoy qui confie sur Alpes 1 vouloir « sauver l’entreprise, sauver les emplois, sauver la dernière industrie de Gap, parce qu’il n’y en a plus qu’une ».