L'avenir de la ligne Digne-Saint-Auban connu en janvier ?

« Soit, on protège la voie ferrée : 40 millions d’euros. Soit, on déplace les installations d’Arkéma : 70 millions d’euros. Soit, on crée une nouvelle voie ferrée : 34 millions d’euros »

Alpes-de-Haute-Provence - Les solutions, pour la ligne de chemin de fer entre Malijai et Mallemoisson, connues début 2012. La Préfète des Alpes-de-Haute-Provence, Yvette Mathieu, était l’invité d’Alpes 1 vendredi midi. Cette ligne de 22 km est fermée depuis 1989, en raison de son passage à proximité de l’usine chimique Arkéma, et des risques technologiques. Non électrifiée, elle passe aussi par 9 passages à niveau. Des travaux importants sont étudiés. Plusieurs pistes possibles. « Soit, on protège la voie ferrée avec des structure de génie civile : 40 millions d’euros. Soit, on déplace les installations d’Arkéma. Ca nous ramène à 70 millions d’euros. Soit, on crée une nouvelle voie ferrée, ça fait 34 millions d’euros », nous a précisée la Préfète des Alpes-de-Haute-Provence. Yvette Mathieu qui a également parlé du problème de l’autoroute A51, regrettant l’année 1992, où je cite, « tout le monde voulait des autoroutes. On a tous raté le coche à l’époque », nous a indiqué la Préfète des Alpes-de-Haute-Provence. « Je ne parlerai des plans B, que quand je serai sur que le plan A ne peut pas se faire », a-t-elle ajoutée.

Sur la réforme territoriale, Yvette Mathieu s’est félicité : « On a très très bien travaillé dans les Alpes-de-Haute-Provence. » Deux grandes agglomérations serait formées autour de Digne-les-Bains et Manosque. 9 Communautés de communes remplaceront les 22 existantes. « C’est très prometteur. C’est moins ambitieux que mon projet, mais on a très bien avancé », a souligné la Préfète du 04. Le projet sera validé le 28 décembre prochain. L’année 2012 permettra aux élus concernés d’établir les dernières modifications, avant une mise en place en 2013/2014.

Sur le sujet du loup, Yvette Mathieu a indiqué : « On a la preuve que le loup est effectivement de plus en plus nombreux. Et en plus, il s’adapte très bien à nos formules de protection ». « Cette année, on a moins d’attaques que l’année dernière et on a à peu près le même nombre de victimes. Mais, ce qui a été spectaculaire cette année, c’est qu’il y eu trois attaques pendant l’été qui ont atteint de troupeaux nombreux en nombre de têtes d’ovins. Ce qui fait qu’il y a des effets de panique », a reconnu la Préfète des Alpes-de-Haute-Provence, Yvette Mathieu. La Convention de Berne qui légifère que le traitement du canidé pourrait être modifiée, a indiqué à Alpes 1 Yvette Mathieu, « quand on aura une cartographie précise de la présence du loup en France, avec des zones rouges. »