Autre dossier évoqué : la procédure engagée en septembre dernier après le licenciement d’Hadja Bossa. Cette secrétaire de section locale CGT des agents territoriaux d’Embrun, licenciée pour « insuffisances professionnelles ». Le conseil de discipline de la fonction publique avait rendu un avis positif fin septembre sur cette procédure de licenciement. « Le fait qu’elle ait adhéré à la CGT n’a rien à voir dans la procédure, ce n’est pas une affaire de syndicat. La question est bien antérieure », a poursuivi Chantal Eyméoud. En regrettant une instrumentalisation de la part de la CGT, qui essaie selon elle de faire croire que « j’en ai après le syndicat. Ce qui n’est pas le cas, je respecte les syndicats et leur travail, moi je fais le mien », a-t-elle conclu.
Sujet qui avait fait
polémique au mois de mai dernier : la subvention de 100 000 euros
accordée par le département au Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et
d’Environnement. CAUE à laquelle Chantal Eyméoud est restée à la tête pendant
25 ans, avant son départ en 2010 avec une prime de 50 000 euros.
L’opposition du Conseil Général avait vivement réagi en dénonçant « des
arrangements entre amis ». Une polémique qui n’avait pas lieu d’être selon
Chantal Eyméoud : « Je peux
être une élue, mais par ailleurs avoir une vie privée et être salariée d’une
structure ». Une indemnité qui lui a été versée selon le cadre légal,
« je ne rentre ni plus ni moins que
dans cette procédure. Et la subvention versée par le Conseil Général au CAUE
n’a rien à voir avec mon départ ». Les difficultés financières de la
structure qui tiendraient, selon Chantal Eyméoud, à la baisse de la taxe
départementale des permis de structure.
Sous sa casquette de Présidente de la Conférence sanitaire de Territoire pour les Hautes-Alpes, Chantal Eyméoud est revenue sur la désertification médicale. Alors que la semaine dernière, trois maisons médicales de santé à L’Argentière la Bessée, Vallouise et dans le Queyras ont été labellisées par le Conseil Régional, selon elle, « ce n’est pas suffisant parce qu’aujourd’hui les médecins qui arrivent sur le marché du travail ne veulent plus travailler de manière isolée. Ils veulent travailler en groupe et être salarié ». Selon la Présidente de la Conférence Sanitaire, il faut donc mettre l’accent sur la mutualisation des médecins. Un travail avec « l’Etat, le Ministère de la Santé, l’Agence Régionale de Santé et les écoles de médecine doit être engagé pour trouver un modus vivendi ».