Jean-Pierre Aubert veut mettre fin à la polémique autour de la Cité Scolaire

Alpes de Haute-Provence - « C’est l’avenir de Barcelonnette qui se joue au Quartier Craplet ». Le maire de Barcelonnette est revenu sur ce dossier qui agite aujourd’hui la Vallée de l’Ubaye : le transfert de la Cité Scolaire au quartier Craplet en 2014. Jean-Pierre Aubert était l’invité d’Alpes 1 ce jeudi midi. Depuis début septembre, dix maires de la Vallée de l’Ubaye s’y sont opposés, en redoutant une perte économique pour le centre ville de la commune. « Je souhaite mettre fin à cette polémique », a confié Jean-Pierre Aubert sur notre antenne. En précisant que trois autorités sont compétentes pour décider de ce transfert : l’Etat, la Région et le Département. Des autorités qui ont considéré, selon Jean-Pierre Aubert, « le transfert utile pour ne pas dire indispensable. Les maires ont droit de donner leur avis, mais ils n’ont ni la compétence de l’éducation, ni celle de l’urbanisme de Barcelonnette. Je note qu’aucune fois l’intérêt des enfants n’a été abordé par certains maires, mais seulement l’intérêt de quelques commerçants », a rajouté l’élu. Selon lui, il s’agirait d’une « fronde partisane lancée entre les deux tours des élections cantonales ». A l’argument avancé vendredi dernier par Michel Lanfranchi, le président de la Communauté de Communes de la Vallée de l’Ubaye, sur Alpes 1, selon lequel le transfert coûterait trop cher à la ville de Barcelonnette, le maire a précisé que le budget était fixé à 21 millions d’euros, dont 11 millions financés par l’Etat, sept par la région, un par le Département et deux millions pour la ville. En regrettant au passage une « disproportion. Pour la modernisation de quatre remontées mécaniques, le coût a été de 24 millions d’euros, dont 16 pour la CCV, donc les citoyens ». Pour Jean-Pierre Aubert, ce transfert est par ailleurs une « bénédiction pour les entreprises de la vallée en cette période de crise ». Mais également pour l’activité économique de la ville : « 200 élèves de plus, c’est plus de professeurs et plus d’agents. Donc des créations d’emplois. Et avoir une cité scolaire performante va augmenter l’attractivité de la Vallée de l’Ubaye ».