Autre secteur qui s’en tire mieux : le BTP « grâce au travail intérim et au lissage des potentiels en terme d’organisation et de planification. Nous avons pu garder nos salariés », selon Boris Perdigon. Si à court terme, le ciel paraît sombre, à moyen terme, il s’obscurcit grâce aux carnets de commande qui se remplissent. Seul bémol pointé par le président de l’UPE 05 : les niveaux de prix faibles et des marges insuffisantes. « C’est la marge qui fait les résultats de l’entreprise, et qui fait que nos banquiers auront confiance en nous », a-t-il précisé.
Boris Perdigon souhaiterait également du gouvernement français un abaissement des charges sociales et la création d’un certain nombre de TVA sociales. « On doit dire à l’Etat consommez moins et organisez vous mieux. Parce que nous, entrepreneurs, on souhaite vous donner moins », a-t-il conclu.