Michel Lanfranchi dit « Enfin » après le tir de prélèvement du loup

Le président de la fédération UMP dans le 04, président de la communauté de communes de la Vallée de l’Ubaye et maire du Lauzet-Ubaye était l’invité de la rédaction d’Alpes 1 ce midi

Alpes de Haute-Provence - « Enfin ! ». Une réaction directe de la part de Michel Lanfranchi, après le premier tir de prélèvement à Thorame Basse, ce mardi, dans les Alpes de Haute-Provence. Le président de la fédération UMP dans le 04, président de la communauté de communes de la Vallée de l’Ubaye et maire du Lauzet-Ubaye était l’invité de la rédaction d’Alpes 1 ce midi.  Et alors que l’association Ferus vient de réagir, en demandant la suspension immédiate des autorisations de tirs du canidé en vigueur. « L’association Férus vit dans les villes et non pas dans les montagnes ou dans les campagnes. On regrette que ces gens ne viennent pas nous parler. Ils vont directement devant les tribunaux », a réagi Michel Lanfranchi. Avant de regretter l’ostracisme dans ce dossier : « le loup est gentil, le mouton est méchant. Mais en réalité, le mouton nous fait vivre et le loup nous enquiquine ».

Concernant les élections législatives de 2012, même si le député sortant Daniel Spagnou a annoncé ne pas se représenter sur sa 2ème circonscription, c’est « toujours lui » pour Michel Lanfranchi. « Il y a trois ou quatre candidats, mais les choses peuvent changer d’ici un mois », a-t-il annoncé. Pour la 1ère circonscription, pas de changement non plus : son soutien va auprès d’Eliane Bareille, conseillère régionale et maire de Malijai. Elle sera d’ailleurs l’invité d’Alpes 1 Live ce lundi midi.

Enfin, Michel Lanfranchi est revenu sur la polémique du transfert de la Cité Scolaire de Barcelonnette au quartier Craplet en 2014. Pour rappel, dix des douze maires de la Vallée de l’Ubaye, dont lui-même, craignent que ce soit nocif pour l’économie des commerçants du centre ville. « J’ai un position affective, parce que c’est mon bahut : j’y ai été élève, professeur et président de parents d’élèves. J’ai également une position politico-économique : ça va coûter une fortune », a-t-il conclut.