Hautes-Alpes - Pierre Bernard-Reymond poursuivra
sa bataille pour l’A51. Le sénateur des Hautes-Alpes, invité d’Alpes 1 Live ce
mercredi midi, est revenu sur sa décision de quitter l’UMP. « Le fait que je n’ai plus ma carte ne
veut pas dire que je démissionne du projet A51 », a-t-il précisé.
Cause de cette décision selon lui : la « légèreté » des deux ministres de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet
et Jean-Louis Borloo, qui n’ont jamais reçu une délégation haut-alpine pour
parler du chaînon manquant entre Grenoble et Gap, contrairement aux onze
prédécesseurs.
Pour le sénateur, désormais sans étiquette, « il n’y a pas d’arguments techniques contre cette autoroute ». Arguments avancés : la direction du concessionnaire autoroutier Vinci et le responsable autoroutier Escota qui avaient affirmé il y a un an en arrière que si l’Etat acceptait d’allonger leur concession Escota de dix ans, ils feraient l’autoroute « sans demander un centime à l’Etat et aux collectivités territoriales. Ça représentait 2400 emplois pendant 6 ans pour les travaux, et 250 emplois définitifs pour l’entretien et le péage », a ajouté Pierre Bernard-Reymond. Autres raisons de l’élu : l’article 10 du Grenelle I qui précise que les grands itinéraires autoroutiers largement entamés mais pas terminés devront l’être le plus rapidement possible avec les critères du développement durable. « Si on refuse cette autoroute, ce n’est pas pour des raisons techniques mais politiques. Je suis persuadé qu’on a fait un accord avec les Verts au Grenelle », a conclut Pierre Bernard-Reymond.
Pour le sénateur, désormais sans étiquette, « il n’y a pas d’arguments techniques contre cette autoroute ». Arguments avancés : la direction du concessionnaire autoroutier Vinci et le responsable autoroutier Escota qui avaient affirmé il y a un an en arrière que si l’Etat acceptait d’allonger leur concession Escota de dix ans, ils feraient l’autoroute « sans demander un centime à l’Etat et aux collectivités territoriales. Ça représentait 2400 emplois pendant 6 ans pour les travaux, et 250 emplois définitifs pour l’entretien et le péage », a ajouté Pierre Bernard-Reymond. Autres raisons de l’élu : l’article 10 du Grenelle I qui précise que les grands itinéraires autoroutiers largement entamés mais pas terminés devront l’être le plus rapidement possible avec les critères du développement durable. « Si on refuse cette autoroute, ce n’est pas pour des raisons techniques mais politiques. Je suis persuadé qu’on a fait un accord avec les Verts au Grenelle », a conclut Pierre Bernard-Reymond.