Législatives : qui pour succéder à Henriette Martinez dans les Hautes-Alpes ?

A 10 mois de l’échéance, l’annonce de la députée sortante de ne pas se représenter ouvre la voie aux candidats à sa succession. L’occasion de passer en revue les personnalités qui pourraient entrer en campagne

Hautes-Alpes - A 10 mois de l’échéance des législatives, l’annonce de la députée Henriette Martinez de ne pas se représenter sur la 1ère circonscription des Hautes-Alpes ouvre donc la voie aux candidats à sa succession. L’occasion pour nous de dresser un panorama des personnalités qui pourraient très rapidement entrer en campagne dans cette circonscription, à droite comme à gauche. Même si pour  l’instant, personne n’est officiellement candidat.

Premièrement, à l’UMP, quelques noms émergent déjà pour succéder à Henriette Martinez et décrocher l’investiture du parti présidentiel. Parmi eux, l’héritier désigné directement par la sortante, le Gapençais Jean Cointe, qui est son actuel suppléant, et gérant d’une société de vente d’engins agricoles. « Ma candidature sera vraisemblablement posée », nous a-t-il confié. Ajoutant que « cela fait longtemps qu’il n’y a pas eu de député gapençais ». Henriette Martinez étant de Laragne et Daniel Chevalier de Veynes.

Toujours à droite, le rival des deux dernières élections législatives, garde la tête froide. Jean-Michel Arnaud explique qu’il « n’exclu rien », mais qu’il n’y a « pas d’urgence pour l’instant ». Pour l’heure, il souhaite d’abord prendre « pleinement part à la présidentielle », même s’il « reste très attentif à la circonscription ». Le 1er vice-président du conseil général et maire de Tallard avait récolté entre 16 et 17% des voix en 2002 et 2007 face à Henriette Martinez.

Et puis, encore à l’UMP, le nom de Pierre Vollaire, maire adjoint à la Ville de Gap et président de l’agence Hautes-Alpes Développement, circule aussi. Le patron de la société « ARD » veut « prendre part à une dynamique collective à droite ». Il demande à sortir des « schémas féodaux de personnalités », et que l’on choisisse « le meilleur pour y aller ».

A gauche aussi, il pourrait y avoir du monde sur la ligne de départ. Déjà, Karine Berger, 1ère secrétaire fédérale du parti, qui sera probablement candidate à l’investiture, après les primaires. L’économiste avait été battue d’un peu plus de 3 points d’écart au 2nd tour en 2007. Mais, il pourrait aussi y avoir la conseillère régionale et maire de Veynes, Christine Nivou, qui avait déjà été sollicitée en 2007. Par contre, elle devra faire un choix, puisqu’elle est en faveur du « mandat unique pour les parlementaires », cela veut dire sacrifier ses mandats locaux.

Au Front de Gauche, le patron de la fédération communiste des Hautes-Alpes Christian Schuller et le maire de L’Epine, André Aubéric, sont candidats à la candidature.

Pas de précisions sur les candidatures à Europe-Ecologie – Les Verts au Front national ou encore au NPA. Le conseiller municipal de Gap Jean-Claude Eyraud représentera, lui, « l’Association pour une Alternative citoyenne à gauche ».

Notez que dans la 2e circonscription des Hautes-Alpes, le député Joël Giraud (PRG) a indiqué qu’il se représenterait pour un nouveau mandat. Pour le 04, Jean-Louis Bianco (PS) va se représenter aussi devant les électeurs. Par contre Daniel Spagnou (UMP), le député-maire de Sisteron laisse entendre depuis plusieurs mois qu’il ne sera pas candidat à sa succession. Il aura l’occasion de s’en expliquer vendredi, à 12h25, il sera l’invité de la rédaction d’Alpes 1 LIVE, avec Alex Cam et Cyrielle Michard.

Photo Alpes 1.