Alpes du Sud - Ce sont un peu des aventuriers des temps modernes. 12
équipages vont s’élancer en ballon à gaz de l’aérodrome de Gap-Tallard samedi
10 septembre pour l’une des plus prestigieuses courses aéronautiques au monde, la Gordon-Bennett. Un
véritable monument, puisqu’elle a été initiée dès 1906 par le magnat de la
presse américain James Gordon Bennett. Les équipages seront constitués de deux
pilotes. Chacune des équipes aura 100 mètres cubes
de gaz dans son ballon et 500 kilos de lest. Soit, environ quatre jours
d’autonomie. L’objectif est de parcourir la plus longue distance.
« Le parcours est simplement guidé par le vent, parce qu’il faut savoir que l’on peut régler notre hauteur, notre verticalité, mais en aucun cas modifier les trajectoires », explique le Haut-Alpin Alain Barthère, qui est l’un des organiseurs. « Donc, c’est en changeant de hauteur que l’on va aller à droite ou à gauche, suivant le vent dominant. » Ainsi, « c’est la météo du jour qui déterminera les itinéraires ». Et ce spécialiste du milieu aérien de raconter la course de l’an passé. « La course est partie de Bristol (Angleterre) et s’est terminée en Moldavie, après avoir descendu la côte atlantique, traversé jusqu’à Barcelone, la Corse, l’Italie, et tous les pays de l’Est. »
Alain Barthère évoque aussi une autre difficulté du règlement, les « pays autorisés ». Car, les pilotes ne sont pas libres de vagabonder où bon leur semble sur le globe. Ils ont une carte de pays qu’ils peuvent survoler, et qui correspond « grosso modo », selon lui, aux pays européens. « Il faut aller le plus loin possible sur les pays autoriser de vol. »
La 55e de la Gordon-Bennet sera associée à une Fête de l’Air tout le week-end des 10 et 11 septembre. Au programme : expositions sur les véhicules de l’ancien temps, démonstrations de vol et baptêmes de l’air.
Il faut également savoir que l’activité montgolfière est en pleine expansion dans les Hautes-Alpes. En un an, les trois ballons du département effectuent environ 150 vols.
Plus d'infos : cliquer ici.
Photo DR.
« Le parcours est simplement guidé par le vent, parce qu’il faut savoir que l’on peut régler notre hauteur, notre verticalité, mais en aucun cas modifier les trajectoires », explique le Haut-Alpin Alain Barthère, qui est l’un des organiseurs. « Donc, c’est en changeant de hauteur que l’on va aller à droite ou à gauche, suivant le vent dominant. » Ainsi, « c’est la météo du jour qui déterminera les itinéraires ». Et ce spécialiste du milieu aérien de raconter la course de l’an passé. « La course est partie de Bristol (Angleterre) et s’est terminée en Moldavie, après avoir descendu la côte atlantique, traversé jusqu’à Barcelone, la Corse, l’Italie, et tous les pays de l’Est. »
Alain Barthère évoque aussi une autre difficulté du règlement, les « pays autorisés ». Car, les pilotes ne sont pas libres de vagabonder où bon leur semble sur le globe. Ils ont une carte de pays qu’ils peuvent survoler, et qui correspond « grosso modo », selon lui, aux pays européens. « Il faut aller le plus loin possible sur les pays autoriser de vol. »
La 55e de la Gordon-Bennet sera associée à une Fête de l’Air tout le week-end des 10 et 11 septembre. Au programme : expositions sur les véhicules de l’ancien temps, démonstrations de vol et baptêmes de l’air.
Il faut également savoir que l’activité montgolfière est en pleine expansion dans les Hautes-Alpes. En un an, les trois ballons du département effectuent environ 150 vols.
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