A l’issu de ce
délibéré sa complice, Mélanie Lempreur, écope d’un an de prison avec sursis
pour complicité d’escroquerie.
L’association « La Perle Rare », qui regroupe une centaine de victimes, par la voix de son président Jean-Paul Clément, confiait à Alpes 1 sa satisfaction « puisque l’escroquerie a été reconnue dans cette affaire ».
Bruno Herpin, avec sa femme, utilisait des méthodes frauduleuses pour tromper des commençants qui acceptaient des dépôts-vente de bijoux fantaisies, entre 1999 et 2001. Si les stocks étaient invendus au bout de 6 mois, Bruno Herpin exigeait des versements, mais son entreprise a toujours été injoignable. Il utilisait également de faux contrats.
La prison n’a apparemment pas refroidi l’escroc qui continuerait ses démarches frauduleuses du fond de sa cellule. Un ancien commerçant de Nîmes a reçu une assignation d’huissier, datée du 28 juillet, exigeant des paiements pour des bijoux déposés. Le courrier indique l’adresse de Bruno Herpin demeurant maison d’arrêt à Luynes, dans la banlieue d’Aix-en-Provence, au numéro d’écrou 64 502.
Sa femme, Michèle-Jeanne Herpin, n’a pas fait appel de son jugement du 8 mars 2011. Elle a été condamnée à 2 ans et demi de prison avec sursis pour escroquerie aggravée.