Hautes-Alpes - Aucune
faute d'imprudence ou de négligence n'a été relevée au cours de l'enquête sur
l'accident d'alpinisme qui a fait six morts dimanche dans le couloir de la « Brèche
de la plate des Agneaux » dans le Pays des Ecrins. Les six victimes, âgées
de 16 à 64 ans, « avaient une bonne
connaissance de la montagne. Ils étaient correctement équipés et les conditions
météorologiques étaient bonnes. Au terme des premières investigations, nous ne
relevons aucune faute d’imprudence ou de négligence de leur part » a
indiqué Rémy Avon, substitut du Procureur de la République de Gap, lors
d’un point presse lundi après-midi au palais de justice de Gap.
« On peut déterminer que les deux cordées ont dévissé. On a observé des traces de glissades à quelques dizaines de mètres du replat de la brèche. La première cordée était quasiment arrivée quand manifestement ils ont glissé » a également précisé Rémy Avon. Les enquêteurs ont pu reconstituer la chronologie de l’ascension des 6 alpinistes grâce aux constatations faites sur place mais également grâce aux appareils photo numérique des victimes. « Ils sont partis à 3h45 du matin du refuge de l’Alpes. Ils sont arrivés au pied du couloir neigeux à 7h40. Là ils se sont encordés, ils ont chaussé leurs crampons et mis leurs casques puis ils ont amorcé l’ascension de ce couloir neigeux en deux cordées de trois personne espacées chacune de 10 à 20 mètres » a commenté le magistrat. « Les dernières photographies prises à 8h36 montrent les deux cordées sur la partie supérieure du couloir neigeux à quelques mètres de la brèche c’est-à-dire l’aboutissement de ce couloir neigeux. La chute d’un des alpinistes encordés aurait bien pu entraîner la chute du groupe » a indiqué à la presse Rémy Avon.
« Les conditions météorologiques étaient favorables. Les conditions de la montagne, actuellement, sont bonnes en particulier pour les courses de neige» a précisé à Alpes1 le colonel Joubert, commandant le groupement départemental de la gendarmerie des Hautes-Alpes. Les alpinistes avaient d’ailleurs une bonne connaissance de la montagne. « Il n’y avait donc pas de risque particulier. Maintenant la pratique de l’alpinisme est par nature et par essence quelque chose de risqué » a conclu le substitut du Procureur de la République, Rémy Avon. Mais sans témoin, il sera toutefois difficile, voir impossible de déterminer les causes exactes de ce drame.
« On peut déterminer que les deux cordées ont dévissé. On a observé des traces de glissades à quelques dizaines de mètres du replat de la brèche. La première cordée était quasiment arrivée quand manifestement ils ont glissé » a également précisé Rémy Avon. Les enquêteurs ont pu reconstituer la chronologie de l’ascension des 6 alpinistes grâce aux constatations faites sur place mais également grâce aux appareils photo numérique des victimes. « Ils sont partis à 3h45 du matin du refuge de l’Alpes. Ils sont arrivés au pied du couloir neigeux à 7h40. Là ils se sont encordés, ils ont chaussé leurs crampons et mis leurs casques puis ils ont amorcé l’ascension de ce couloir neigeux en deux cordées de trois personne espacées chacune de 10 à 20 mètres » a commenté le magistrat. « Les dernières photographies prises à 8h36 montrent les deux cordées sur la partie supérieure du couloir neigeux à quelques mètres de la brèche c’est-à-dire l’aboutissement de ce couloir neigeux. La chute d’un des alpinistes encordés aurait bien pu entraîner la chute du groupe » a indiqué à la presse Rémy Avon.
« Les conditions météorologiques étaient favorables. Les conditions de la montagne, actuellement, sont bonnes en particulier pour les courses de neige» a précisé à Alpes1 le colonel Joubert, commandant le groupement départemental de la gendarmerie des Hautes-Alpes. Les alpinistes avaient d’ailleurs une bonne connaissance de la montagne. « Il n’y avait donc pas de risque particulier. Maintenant la pratique de l’alpinisme est par nature et par essence quelque chose de risqué » a conclu le substitut du Procureur de la République, Rémy Avon. Mais sans témoin, il sera toutefois difficile, voir impossible de déterminer les causes exactes de ce drame.