Hautes-Alpes – « Au-delà des chiffres et de leur sécheresse,
il y a tout de même tout le travail derrière pour maintenir une qualité d’enseignement
partout dans le département, et on va dire pour construire in fine une école
durable ». Invité de la rédaction d’Alpes 1, ce mardi, l’inspecteur d’académie
des Hautes-Alpes Pierre Barrière a défendu sa carte scolaire. Selon lui, les
suppressions de classes reflètent la démographie scolaire. « Notre
département est caractérisé par une baisse de sa démographie scolaire qu’on a constatée
d’ailleurs dès la rentrée 2010. On attendait moins 18 élèves dans le
département. On en a constaté moins 136. Et pour l’année qui vient, on
prévoit encore moins 44 élèves. » Pierre Barrière rappelant que de cette incertitude
des chiffres dépendaient aussi les 8 ouvertures et fermetures de classes
révisables. Des territoires sont particulièrement touchés. « Le
Briançonnais et le Buëch perdent des élèves, seule la partie centrale (du
département, NDRL) en gagne », résume-t-il. « On a des évolutions d’effectifs
qui ne sont plus un simple phénomène de vases communicants, entre communes
toutes proches. »
Questionné sur le fait que la politique de rigueur budgétaire du gouvernement pourrait impacter les effectifs d'enseignants, et donc la carte scolaire, il affirme que « non ». En argumentant : «D’ailleurs, nous n’avons pas beaucoup de postes à rendre, puisque ça correspond à peine à notre démographie. Lorsque Monsieur le Recteur nous demande de rendre 6 postes, il a bien pris en compte le spécificité de notre département. »
Officialisées vendredi, les mesures de révision de la carte scolaire pour la rentrée prochaine dans les Hautes-Alpes prévoient la fermetures de 10 classes (La Saulce, La Rochette, Serres, Saint-Chaffrey, Joseph Chabas à Briançon, Saint-Martin-de-Queyrières, Orcières, Puy-Saint-Vincent, La-Chapelle-en-Valgaudemar), les fermetures révisables de 6 classes (La-Roche-des-Arnauds, Gap (Anselme Gras et Bellevue), Tallard, Savines-le-Lac et Rosans), l’ouverture de 3 classes (Montgenèvre, Saint-Firmin, Lardier-et-Valença), et 2 ouvertures possibles en fonction des effectifs (Montmaur, Saint-André-d’Embrun).
Questionné sur le fait que la politique de rigueur budgétaire du gouvernement pourrait impacter les effectifs d'enseignants, et donc la carte scolaire, il affirme que « non ». En argumentant : «D’ailleurs, nous n’avons pas beaucoup de postes à rendre, puisque ça correspond à peine à notre démographie. Lorsque Monsieur le Recteur nous demande de rendre 6 postes, il a bien pris en compte le spécificité de notre département. »
Officialisées vendredi, les mesures de révision de la carte scolaire pour la rentrée prochaine dans les Hautes-Alpes prévoient la fermetures de 10 classes (La Saulce, La Rochette, Serres, Saint-Chaffrey, Joseph Chabas à Briançon, Saint-Martin-de-Queyrières, Orcières, Puy-Saint-Vincent, La-Chapelle-en-Valgaudemar), les fermetures révisables de 6 classes (La-Roche-des-Arnauds, Gap (Anselme Gras et Bellevue), Tallard, Savines-le-Lac et Rosans), l’ouverture de 3 classes (Montgenèvre, Saint-Firmin, Lardier-et-Valença), et 2 ouvertures possibles en fonction des effectifs (Montmaur, Saint-André-d’Embrun).