Tout d’abord, ce qu’il faut dire, c’est que ce conseiller territorial a été imaginé en mars 2009 par le comité « Balladur ». Un élu à deux échelons puisqu’il siégera à la fois au conseil régional, mais aussi au conseil général. Objectif de cette mise en place : assurer une véritable complémentarité entre la région et le département, et clarifier leurs compétences et leurs interventions. Donc, ni l’entité de la Région, ni celle du Département ne seront supprimées. Par exemple, un conseiller territorial pourra s’occuper à la fois de formation et d’insertion, comme des collèges et lycées.
Autre but : créer un nouveau type d’élu local, au plus près de la réalité des territoires. « Ce nouvel élu développera à la fois une vision de proximité du fait de son ancrage territorial et une vision stratégique en raison des missions exercées par la région. Moins nombreux, les conseillers territoriaux seront plus légitimes et plus influents », voilà ce qui est écrit dans les textes. Et en effet, ils seront moins nombreux : 3 500 en 2014, contre 6 000 conseillers régionaux et généraux aujourd’hui en France.
Comment ces nouveaux conseillers seront-ils élus ? Et bien, comme pour les élections cantonales, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Le conseil territorial sera également renouvelé intégralement tous les 6 ans.
Notez que le Parti socialiste a annoncé qu'il reverrait ce texte s'il était élu aux présidentielles de 2012.
Photo : Élysée.fr