Michèle-Jeanne
Herpin serait la chef de cette entreprise, par laquelle les époux Herpin
proposaient aux commerçants un stock de bijoux fantaisies en dépôts-ventes. Le
plus souvent, ce stock était invendu, mais bien facturé. Il s’agirait de
dépôts-pièges. Le président de l’association des victimes « La Perle Rare »,
Jean-Paul Clément évoque même le chiffre d’1 million et demi d’euros et de 140
parties civiles. Alors, le procès de Michèle-Jeanne Herpin, initialement prévu
en mai dernier, avait été repoussé pour un défaut de citation à comparaitre.
Reste finalement à déterminer la part de responsabilité de Michèle-Jeanne Herpin
dans ce procédé de dépôts-pièges, qualifié de véritable arnaque par la justice,
en mai dernier, lors du jugement de son ex-mari, Bruno Herpin. Ce dernier
absent l’année dernière à l’annonce du jugement, avait été condamné à deux ans
de prison ferme. Après cinq mois de cavale, Bruno Herpin avait été interpellé
sur Aix-en-Provence puis incarcéré pour exécuter sa peine. Son avocat a fait
appel de la décision de justice. Bruno Herpin devrait être de nouveau jugé
début juin par la cour d’appel d’Aix-en-Provence.
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Le procès de Michèle-Jeanne Herpin débute ce mardi en correctionnel
Michèle-Jeanne Herpin, jugée pour faux, usages de faux et escroquerie, est soupçonnée par la justice d’avoir arnaqué plus d’une centaine de personnes dans toute la France entre 1999 et 2001.
Alpes de Haute-Provence - L’ouverture ce mardi matin, en
correctionnel à Digne-les-Bains, du procès de Michèle-Jeanne Herpin, jugée pour
faux, usages de faux et escroquerie. Cette femme domiciliée à Mane, près de
Forcalquier, au moment des faits présumés, est soupçonnée par la justice
d’avoir arnaqué plus d’une centaine de personnes dans toute la France entre 1999 et 2001.