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L'association Clarency veut saisir le TGI de Digne en référé

Cette association de protection de la nature veut de nouveau saisir la justice pour demander l’arrêt des travaux du parc photovoltaïque de Curbans

Alpes-de-Haute-Provence - L’association Clarency veut de nouveau saisir la justice pour demander l’arrêt des travaux du parc photovoltaïque de Curbans. Cette association de protection de la nature envisage d’introduire la semaine prochaine un référé devant le tribunal de grande instance de Digne-les-Bains. L’association accuse une filiale du groupe GDF-Suez de ne pas avoir respecté les réglementations en vigueur en matière d’urbanisme et de protection de l’environnement. Le président de l’association, Franck Martino se base sur les conclusions d’un procès-verbal de visite de mai 2010 établi par la Direction Départementale des Territoires (DDT) des Alpes de Haute-Provence.

Dans les conclusions du rapport, « il apparait que les travaux ne respectent pas les disposition de l’arrêté préfectoral du 17 décembre 2009, que les travaux ne sont pas conforme au dossier d’autorisation déposé par la DDT des Alpes-de-Haute-Provence et ont entrainé une destruction d’espèces protégés ». GDF-Suez assure que « ce projet est mené dans le respect de la réglementation, et dispose depuis décembre 2009 de l’ensemble des autorisations administratives nécessaires pour la construction des parcs sur le site de Curbans ». Le groupe énergétique précise que les travaux n’ont pas encore commencé sur le parc 3 où les études naturalistes complémentaires « ont été conduites durant le printemps et l’été 2010, conformément à l’arrêté préfectoral (…) Des discussions sont en cours avec les autorités locales afin de préciser les solutions à mettre en œuvre pour répondre au mieux aux enjeux écologiques repérés sur cette zone ».

L’association Clarency avait saisi début octobre le doyen des juges d’instruction de Digne-les-Bains  - en se constituant parti civile - après une plainte déposé en juillet dernier (pour destruction d’espèces et habitats protégés sans dérogation) à l’encontre de la filiale du groupe GDF-Suez, la société Electrabel Suez.