Des maires de L'Avance ne veulent pas aller vite sur l'intercommunalité

Un protocole d’accord a été présenté vendredi. Il prévoit l’adhésion de Gap dans l’intercommunalité de L’Avance. Le but : boucler le projet avant le 1er janvier 2011.

Hautes-Alpes - « Il ne faut pas se presser ». C’est l’opinion de plusieurs maires de la vallée de L’Avance, alors que la Ville de Gap, la préfecture et l’intercommunalité ont donné un coup d’accélérateur au projet de communauté de communes entre Gap et L’Avance vendredi. Pour les maires de La Rochette, La-Bâtie-Neuve ou encore Rambaud, interrogés par « Alpes 1 », il faut prendre le temps de bien négocier les compétences et la représentativité avec Gap avant de se lancer.

Une position qui rappelle que certains maires de petites communes voient encore cette intercommunalité élargie comme une obligation de l’’État (réforme des collectivités territoriales). C’est le cas du maire de Saint-Etienne-le-Laus, Gaston Disdier. « C’est un petit peu contraints et forcés que nous adhérons à ce projet, car en fait nous n’avons pas le choix. Entre deux maux, il faut choisir le moindre », a-t-il expliqué sur "Alpes 1". En effet, Gaston Disdier s’estime aujourd’hui heureux d’obtenir 2 sièges sur les 34 du futur conseil communautaire Gap/L’Avance. Selon lui, sa représentativité serait tombée à 1 seul siège, s’il avait attendu que le préfet prenne les décisions en 2014.

Pour le président de la communauté de communes, Patrick Galvain, au contraire, il faut mettre le rapprochement sur les rails avant le 31 décembre 2010. L’objectif c’est de pouvoir bénéficier, dans un 1er temps, d’une dotation de 900 000 euros de l’Etat.

Le protocole d’accord présenté prévoit l’adhésion de Gap dans l’intercommunalité de L’Avance. Gap obtenant 14 sièges, et les 9 autres communes 24. Les élus gapençais seront invités à se prononcer sur le dossier vendredi après-midi à 14h au cours d’un conseil municipal exceptionnel.