Une position qui rappelle que certains maires de petites communes voient encore cette intercommunalité élargie comme une obligation de l’’État (réforme des collectivités territoriales). C’est le cas du maire de Saint-Etienne-le-Laus, Gaston Disdier. « C’est un petit peu contraints et forcés que nous adhérons à ce projet, car en fait nous n’avons pas le choix. Entre deux maux, il faut choisir le moindre », a-t-il expliqué sur "Alpes 1". En effet, Gaston Disdier s’estime aujourd’hui heureux d’obtenir 2 sièges sur les 34 du futur conseil communautaire Gap/L’Avance. Selon lui, sa représentativité serait tombée à 1 seul siège, s’il avait attendu que le préfet prenne les décisions en 2014.
Pour le président de la communauté de communes, Patrick Galvain, au contraire, il faut mettre le rapprochement sur les rails avant le 31 décembre 2010. L’objectif c’est de pouvoir bénéficier, dans un 1er temps, d’une dotation de 900 000 euros de l’Etat.
Le protocole d’accord présenté prévoit l’adhésion de Gap dans l’intercommunalité de L’Avance. Gap obtenant 14 sièges, et les 9 autres communes 24. Les élus gapençais seront invités à se prononcer sur le dossier vendredi après-midi à 14h au cours d’un conseil municipal exceptionnel.