« Cette censure touche nos collectivités » réagit J.-Y. Roux, le sénateur bas-alpin

« Cette censure touche nos collectivités » réagit J.-Y. Roux, le sénateur bas-alpin

POLITIQUE / Plusieurs projets concernant les territoires des Alpes du Sud sont en suspens

 

- Alpes du Sud -

Jean-Yves Roux, sénateur des Alpes de Haute-Provence, regrette la censure votée par les députés. À l’Assemblée nationale, ce mercredi soir, 331 parlementaires ont voté pour la motion de censure. Elle a été adoptée puisque la majorité était fixée à 288 voix.

Le Premier ministre, Michel Barnier, a donc remis la démission de son gouvernement ce jeudi matin. Un geste lourd de conséquence : les travaux parlementaires sont suspendus. Cela inquiète le sénateur bas-alpin, puisqu’une partie des 35 millions d’euros promis par la ministre Françoise Gatel aux Alpes du Sud suite aux intempéries de 2023 est suspendue : le budget 2025 n’a pas été voté.

La fin du transfert obligatoire de la compétence eau assainissement, dont le passage était prévu entre le 19 décembre à l’Assemblée nationale, est également ajournée tout comme l’ensemble des travaux qui concernent le monde agricole.

 

« Malheureusement, des aides qui avaient été vues et travaillées avec le monde agricole et le ministère vont tomber à l’eau. Le coup de pouce pour l’indice des pensions de retraites des agriculteurs ? Pareil, cela tombe à l’eau. » J.-Y. Roux

 

 

Jean-Yves Roux est déçu pour les collectivités territoriales, car il y avait « eu des avancées et un soutien financier de la part de l’État et là, tout est remis en cause. »

Le sénateur appelle Emmanuel Macron à choisir Bernard Cazeneuve comme premier ministre et demande aux socialistes de se ranger derrière l’ancien Premier ministre de François Hollande. Le sénateur bas-alpin qui ne croit pas en une démission du Président de la République.

De son côté, Jean-Michel Arnaud, le sénateur haut-alpin, ne semble pas apprécier non plus la censure.

Pour rappel, les quatre députés des Alpes du Sud ont tous voté pour la censure du gouvernement Barnier.

N. Dalbera