Le Conservatoire botanique national alpin recense 5 700 plantes différentes dans les Alpes, parmi lesquelles se cachent de véritables trésors.
1. L’Ancolie (Aquilegia)
L'ancolie tire son nom de ses éperons qui rappellent les serres et le bec d’un aigle, « aquila » en latin. Dans la Rome antique, ses graines étaient réputées aphrodisiaques. Au Moyen ge, cette plante à la réputation sulfureuse était utilisée pour confectionner des parfums supposés rendre irrésistible.
2. La Fleur de Lis (Lilium)
Symbolisant la virginité et la pudeur depuis l’Antiquité, la fleur de lis a une histoire mythologique fascinante. Selon la légende grecque, elle est née d’une goutte de lait tombée du sein d’Héra, l’épouse de Zeus. Jalouse de sa pureté, Aphrodite, déesse de la beauté, lui aurait attribué un pistil disproportionné. Pourtant, ce pistil n’enlève rien à la splendeur de cette fleur orangée.
3. La Primevère Auricule (Primula auricula)
Aussi appelée oreille d’ours en référence à ses feuilles, cette plante d’altitude était autrefois utilisée pour lutter contre le vertige. Aujourd’hui, elle est surtout admirée pour sa beauté. Ses fleurs colorées ajoutent une touche de charme aux paysages alpins.
4. L’Aconit Napel (Aconitum napellus)
L’aconit napel est une belle plante rare des pâturages humides. Attention à ne pas la toucher, car elle est l’une des plantes les plus toxiques de France. Son poison est mortel et peut passer à travers la peau. Malgré sa toxicité, elle a été utilisée à la fois comme poison et comme remède dans certaines circonstances.
5. La Gagée Jaune (Gagea lutea)
Également connue sous le nom d'« étoile jaune », cette espèce protégée est assez rare et fragile, surtout à basse altitude. Son habitat est menacé par la construction de zones d’activités économiques ou résidentielles. La gagée jaune ne compte souvent que peu d’individus par station, ce qui la rend encore plus précieuse.
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