Hautes-Alpes : un sentier des crêtes accessible aux familles à Réallon

Hautes-Alpes : un sentier des crêtes accessible aux familles à Réallon

TOURISME/ La station veut se diversifier et se tourner vers un tourisme quatre saisons

 

- Hautes-Alpes -

 

Ne plus jouer que la carte du ski. À Réallon, on souhaite se diversifier et promouvoir de plus en plus un tourisme quatre saisons. Si l’étiquette "station familiale" colle bien à l’image du territoire en hiver, il fallait que cela se ressente également en période estivale. Des travaux ont été menés pour aménager et sécuriser le sentier des crêtes, accessible grâce aux télésièges. Un projet de longue haleine. Il était dans les cartons depuis plus de six ans, mais entre les nécessaires autorisations et la crise sanitaire, il a finalement pu se concrétiser en cette année 2023 explique le maire de Réallon, Michel Montabone. Une pierre de plus à l’édifice de cette diversification.

 

« Il y a trois ans, on ouvrait que trois jours sur sept l’été, depuis l’an passé, on ouvre sept jours sur sept. On a eu 15% d’augmentation du chiffre d’affaires pour l'été », M. Montabone

 

Ces travaux du sentier des crêtes se sont faits dans des conditions difficiles à 2.100 mètres d’altitude en 2022 et lors du premier semestre 2023. Les objectifs étaient simples : inciter les promeneurs à l’arrêt et à la contemplation.  Une intervention qui s’est voulue la plus discrète possible explique Guillaume Laulan, paysagiste concepteur au sein de l’agence Topo Grafik, basé dans le Champsaur.

 

« On a privilégié des ouvrages simples, en utilisant les matériaux qu’on pouvait collecter sur site. Il existait déjà des points de vue naturels sur lesquels on a accompagné la lecture du paysage », G. Laulan

 

 

Des travaux qui représentent un investissement de 270.000 euros avec un soutien financier de 30% de la région Provence Alpes Côte d’Azur, 30% de l’État et 20% du Département des Hautes-Alpes. Réallon a également bénéficié d’une aide de RTE en compensation du passage de ses lignes sur la commune.

 

A. Vallauri