Hautes-Alpes : chiens de protection, des pistes pour réduire les incidents avec les promeneurs

Hautes-Alpes : chiens de protection, des pistes pour réduire les incidents avec les promeneurs
© Parc naturel régional du Queyras

ENVIRONNEMENT / Le Procureur de la République de Gap Florent Crouhy s’est rendu dans le Queyras pour rencontrer les acteurs

 

- Hautes-Alpes -

 

S’ils sont là pour protéger les troupeaux du loup, les chiens de protection prennent parfois leur rôle un peu trop à cœur. Randonneurs ou simples visiteurs ont pu en faire les frais avec des morsures ou des pincements. Un dossier dont le Procureur de la République de Gap Florent Crouhy s’est saisi, dès son arrivée en 2019. Il s’est rendu la semaine dernière dans le Parc naturel régional du Queyras pour échanger avec les acteurs à Ristolas. De manière générale, dans les Hautes-Alpes, « peu d’affaires ont conduit à des condamnations, cela concerne principalement des récidivistes » explique le Procureur. On comptait en 2022, 1.300 chiens de protection. 25 morsures ont eu lieu en 2021, et 15 en 2022 pour 2.5 millions de visiteurs estivaux selon l’Agence de Développement, chiffré que tient à rappeler le parc. Pour diminuer le nombre d’incidents, des pistes sont menées comme la formation des éleveurs, la mise en place d’une filière avec des chiens sélectionnés selon des critères ou encore le recours à des techniciens spécialisés.

 

LR