Hautes-Alpes : volte-face de Marc Fesneau qui n’assiste plus aux Assises de la prédation à Chorges

Hautes-Alpes : volte-face de Marc Fesneau qui n’assiste plus aux Assises de la prédation à Chorges

AGRICULTURE / Les éleveurs, syndicats, élus et associations présents ce jeudi à Chorges devront se contenter d'une visioconférence pour lancer cette conférence de deux jours

 

 - Hautes-Alpes -

 

Volte-face de Marc Fesneau qui n’assiste plus aux Assises de la prédation à Chorges. Réunissant ce jeudi et ce vendredi les principales organisations professionnelles agricoles, des associations de l’environnement ou encore des élus, ces premières Assises de la prédation qui se tiennent à Chorges permettent d’avoir tous les acteurs concernés autour de la table. Tous, à part le Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire Marc Fesneau qui ne sera finalement pas présent.

 

« On est extrêmement déçu car c’était très important qu’il donne sa position sur ce qu’il pensait des loups », René Laurens

 

La centaine de personnes attendue devra se contenter d’une visioconférence pour lancer ces Assises, ce jeudi, à 17h. Idem pour la Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires Bérangère Couillard qui doit les conclure. Un changement de programme sans explications précises qui déçoit énormément la FDSEA 05 et son président René Laurens.

 

Des Assises avant le renouvellement du plan loup 2024-2029

Trois tables rondes autour de l’impact du loup sur le pastoralisme, de l’action des pouvoirs publics et du rôle du Parlement Européen sont donc organisées avec de nombreux intervenants à l’instar de la préfète coordinatrice nationale du plan loup Fabienne Buccio. Un plan loup qui doit être prochainement renouvelé pour la période 2024-2029. La date de ces Assises n’est en effet pas anodine car elles doivent permettre « d’être force de propositions pour modifier les règles actuelles de gestion des loups » avec un objectif clair en tête : « aboutir à un plan de sauvegarde de l’élevage ».

 

C.Lourenço