Hautes-Alpes : le Parc national des Écrins réfléchit à sa fréquentation

Hautes-Alpes : le Parc national des Écrins réfléchit à sa fréquentation

ENVIRONNEMENT / Alors que sa charte doit être renouvelée, le Parc doit y inclure la fréquentation et surtout son impact sur les milieux. Pas question pour autant d'interdire certains accès à certaines périodes de l'année

 

- Hautes-Alpes - 

 

50 bougies soufflées cette année par le Parc national des Écrins. Une histoire qui a d’abord débuté en 1913 avec la création éphémère d’un parc national de la Bérarde. Mais il faudra attendre 1973 pour que le parc national des Écrins voit officiellement le jour sous l’impulsion des alpinistes, des associations naturalistes, du Club Alpin Français et le soutien du député-maire de Briançon à l’époque, Paul Dijoud.

 

L'impact de la fréquentation

Un parc qui fonctionne aujourd’hui comme une véritable vigie, une surveillance de la biodiversité et l’impact du réchauffement climatique. Un parc qui est appelé à renouveler sa charte, pratiquement à la marge selon le directeur Ludovic Schultz car l’ancienne fait consensus. Il faudra toutefois ajouter un travail d’évaluation quant à la fréquentation touristique.

 

En ce qui concerne l’actualité du Parc, hormis les évènements qui vont émailler cette année à l’instar des Écrins de nature, ce vendredi, de 9h à 15h pour une centaine d’élèves de Vallouise autour de la maison du Parc, les travaux de sécurisation de la route d’accès du Gioberney dans le Valgaudemar se poursuivent. La réouverture après l’éboulement est prévu pour le 1er juillet 2023 par le Conseil Départemental. Pour éviter la portion fermée, les randonneurs peuvent emprunter une déviation par le Chapeau, moyennant une journée de marche supplémentaire.

 

C. Cava Michard