Hautes-Alpes : un rugby de montagne à développer et repenser

Hautes-Alpes : un rugby de montagne à développer et repenser

SPORTS / Telle est la ligne directrice de la candidature du président du Rugby Club Briançonnais, François Veauléger, aux élections du comité directeur de la Fédération Française de Rugby les 24 et 25 mai prochains

 

 - Hautes-Alpes -

 

Président depuis 2020 du Rugby Club Briançonnais, François Veauléger a décidé de s’engager encore plus dans son sport en se portant candidat à une des 12 places du prochain comité directeur de la Fédération Française de Rubgy. Des élections les 24 et 25 mai prochains qui font suite à la démission, en janvier dernier, de l’ancien président Bernard Laporte dans l’œil du cyclone judiciaire suite à sa condamnation à deux ans de prison avec sursis pour corruption, fin 2022. « Il a décidé de se retirer pour le bien collectif même si je trouve dommageable car il est encore sous appel et on le considère comme accusé » soulève François Veauléger qui ne cache pas son estime pour l’ancien homme fort du rugby français.

 

« On sait que nos jeunes vont devoir se délocaliser pour poursuivre leurs études donc il faut qu’on le prenne compte pour se dire que c’est jusqu’à 16 ans qu’on peut travailler sur le plan local », Frédéric Veauléger

 

Un sport qui doit désormais se relever et le Briançonnais souhaite porter une voix différente. Celle du monde amateur mais pas n’importe lequel, celui des territoires de montagne qui ont été trop souvent oubliés à son goût.

 

Pratiquer en oubliant l'obsession du haut-niveau

Avec seulement 8 clubs dans les Alpes du Sud, François Veauléger mise donc sur la jeunesse pour développer le rugby en mettant notamment de côté l’obsession du haut-niveau. « Sur les 30 dernières années, on se donne cet objectif du haut niveau coûte que coûte en laissant sur le bas-côté trop de monde. Il y a différents échelons et il faut peut-être les respecter un peu plus » déplore-t-il. Autre point important de sa candidature, les installations qu’il faut revoir dans nos montagnes pour inciter la pratique dans de vrais stades car « comment faire aimer une discipline si on ne va pas aller la voir le dimanche ? ». Une question à laquelle François Veauléger souhaite apporter une réponse en cas de victoire électorale le 26 mai prochain. Invité du 8 :30 d’Alpes 1 ce lundi, son interview en intégralité est à retrouver ici.

 

C.Cava-Michard/ C.Lourenço