Hautes-Alpes : il y aura bien un train pendulaire à l’année

Hautes-Alpes : il y aura bien un train pendulaire à l’année

TRANSPORT / L’annonce a été faite ce jeudi matin sur Alpes 1 par Chantal Eyméoud, seconde vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Des études sont en cours, certains tronçons seront testés

 

- Hautes-Alpes - 

 

« Il y aura bien un train pendulaire à l’année dans les Hautes-Alpes » : le ton de Chantal Eyméoud est affirmatif. Alors que l’idée d’un train touristique dès l’été 2023 faisait son chemin dans les allées de l’assemblée régionale, la seconde vice-présidente et maire d’Embrun l’affirme : cette ligne sera régulière, à l’année. Mais il faudra encore attendre un peu, « il ne verra pas le jour avant 2024-2025 », même si l’élue haut-alpine appelle de ses vœux à ce que ce dossier « aille vite. Plusieurs tronçons vont être testés. Je ne sais pas s’il partira de Veynes jusqu’à Briançon, ce serait l’idéal ». Les études sont en tout cas lancées.

 

Une « bonne nouvelle » pour le maire de Laragne-Montéglin qui se montre vigilant

Une information applaudie des deux mains par le maire de Laragne-Montéglin, Jean-Marc Duprat, qui reste néanmoins vigilant sur la forme, « certaines gares ont fermé. Le croisement des trains n’est plus possible dans certains secteurs, par exemple Laragne-Montéglin. Il faudra peut être en rouvrir certaines sous forme de halte ». Une nouvelle façon de voyager qu’il prône, à la façon d’un « tram train : le voyageur appuie sur un bouton, soit pour que le train s’arrête pour y monter soit pour y descendre ».

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Une annonce "plus proche de l'intox " pour le collectif de l'étoile ferroviaire de Veynes

Et cette annonce de Chantal Eyméoud, n’a pas manqué de faire réagir le collectif ferroviaire de l’étoile de Veynes. Il dénonce une « annonce plus proche de l’intox que de l’info » et s’étonne de la réouverture de gares « fermées depuis des années ». Un collectif qui regrette également, une nouvelle fois, « les doublons entre cars et trains, les horaires inadaptés » et pointe le manque de « concertation pour répondre aux besoins ».

 

C. Cava Michard