Hautes-Alpes : Michèle Rivasi veut relancer le projet Durbon

SANTÉ / Un projet pour accueillir, dans cette ancienne chartreuse de Saint-Julien-en-Beauchêne, les personnes électro-hypersensibles et chimico-sensibles. Mais la municipalité s'y oppose

 

- Hautes-Alpes -

 

Le projet de Durbon à Saint-Julien-en-Beauchêne au point mort. Un projet porté par l’association AZB, Association Zone Blanche, et l’eurodéputée écologiste, Michèle Rivasi. Il veut accueillir des personnes électrohypersensibles et chimicosensibles dans cette ancienne chartreuse, pour leur offrir un lieu de répit, de suivi médical mais aussi faire du site une zone de recherches européennes. Sauf que la municipalité émet des oppositions, le maire craint en effet que le développement numérique soit bloqué.

 

"Il y a des alternatives, notamment la fibre optique. Mais je n'irai pas contre l'avis du maire", M. Rivasi

 

Pourtant, Michèle Rivasi ne désespère pas. L’eurodéputée ne cesse de rappeler qu’il existe des alternatives.

Michèle Rivasi sera présente vendredi sur Veynes pour y tenir une réunion publique et relance le projet Durbon.

 

L’eurodéputée, dans un tout autre sujet, a interpellé l’Europe la semaine dernière sur le projet ITER, situé à la frontière des Alpes de Haute-Provence. Elle estime aujourd’hui qu’il « coûte trop cher », 60 milliards aujourd’hui, un projet « dépassé » selon l’élu puisque la première électricité pourrait être produite en 2050, alors que le GIEC demande un tournant d’ici trois ans. Michèle Rivasi a donc plaidé pour que les comptes annuels de l’agence européenne qui gère ITER ne soient pas validés.

 

C. Cava Michard