Hautes-Alpes : 39 femmes élues locales, responsables d’exécutif local, appellent « à empêcher le cauchemar Le Pen »

POLITIQUE / Parmi elles : Chantal Eyméoud, la maire d’Embrun et seconde vice-présidente de la Région

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

39 femmes élues locales, responsables d’exécutif local, appellent « à empêcher le cauchemar Le Pen » dans une tribune. Parmi elles, on retrouve, Chantal Eyméoud, la maire d’Embrun et seconde vice-présidente de la Région Provence Alpes Côte d’Azur. L’élue qui est aussi à la tête d’un Comité « Horizons » sur le territoire. À neuf jours du second tour des élections présidentielles, ces femmes appellent à voter pour Emmanuel Macron. Politique environnementale, internationale ou encore économique, elles dénoncent le programme de la candidate du RN. « Nous, femmes, élues, responsables d’un exécutif local, nous nous sommes engagées pour dénoncer ce faux-nez de la dédiabolisation qui cache un vrai danger pour la France et les Français » écrivent-elles.

 

Le texte de la tribune :

«25 avril 2022. La France peut se réveiller avec le Rassemblement national à la tête de l’État. Pendant des mois, Madame Le Pen a tenté de se dédiaboliser par une stratégie médiatique savamment entretenue et par les outrances d’un Zemmour qui l’a pourtant soutenue dès 20h02.

N’oublions jamais qu’elle est plus proche de Vladimir Poutine que de Simone Veil et qu’elle reste issue d’un parti dont les racines xénophobes et machistes ne peuvent que diviser les Français.

Ses modèles ? Des leaders populistes, de Bolsonaro à Orban en passant par Trump, qui ont toujours été mis au ban de l’ordre mondial.

Comment peut-elle imaginer présider l’Union européenne au lendemain de son élection alors que son euroscepticisme nous condamnerait à l’isolement, nous jetterait dans les bras de Poutine en mettant fin au couple franco-allemand, moteur de notre continent depuis 1957 ?

Quelle politique environnementale verrait le jour quand Marine Le Pen propose de stopper les investissements dans les énergies renouvelables ?

En exécutant son programme économique, elle épuisera très vite les comptes de l’État pour financer ses promesses aussi démagogiques que clientélistes, avec des baisses d’impôts et des explosions de dépenses dans tous les domaines, exposant notre pays à un tournant de la rigueur dès 2024. L’Institut Montaigne évalue à 105 milliards d’euros l’impact de son programme sur nos finances publiques.

Qui paiera l’addition ? L’emprunt ? Elle s’y refuse. Les entreprises ? Elles se relèvent encore de la crise et l’absence de réforme des retraites promet de leur assener le coup de grâce.

Alors qui ? Les Français, forcément ! Car qui peut concevoir qu’elle sera aux côtés du pouvoir d’achat des classes populaires quand elle manipule la détresse de nos concitoyens ?

Ensemble, nous avons le pouvoir d’empêcher ce cauchemar national. Notre France du 25 avril, celle d’Emmanuel Macron, c’est une France rassemblée au-delà des clivages politiques. Une France dont la voix porte dans le monde et en Europe. Une France qui fait le pari de l’excellence environnementale tout en menant les réformes courageuses dont notre pays a besoin pour continuer d’être aux côtés des plus fragiles d’entre nous.

C’est pourquoi nous, femmes, élues, responsables d’un exécutif local, nous nous sommes engagées pour dénoncer ce faux-nez de la dédiabolisation qui cache un vrai danger pour la France et les Français.

Le 25 avril, il sera trop tard. Le 24 avril, votons pour une France optimiste, de l’audace et de la bienveillance, votons Emmanuel Macron. »

 

A. Vallauri