Hautes-Alpes : le fiasco de la navette Néa à Gap

TRANSPORT / Cette navette n'a fonctionné qu'une seule journée avec un investissement de plus 322.000 euros

 

- Hautes-Alpes -

 

Le fiasco de la navette Néa à Gap. C’est l’histoire d’un projet de transport moderne qui devait positionner la ville préfecture comme précurseur de la mobilité douce mais c’est tout le contraire qui s’est produit. Mis en service le 20 septembre, cette navette électrique et sans conducteur qui devait désengorger l’axe entre Porte-Colombe et le stade nautique n’a fonctionné qu’une seule petite journée. Alors qu’un investissement de plus de 322.000 euros a été engagé, ces problèmes techniques n’ont jamais été réparés par le constructeur qui a même décidé de ne plus collaborer avec la Communauté d’Agglomération Gap-Tallard-Durance, comme l’explique ce jeudi Christian Hubaud, vice-président en charge des transports. De son côté, l’opposition se délecte de cet échec en pointant du doigt un « terrible gaspillage d’argent public » ainsi qu’une « absence totale de vision à long terme et d’anticipation au sujet des transports ».

D’une navette à l’autre, il n’y a qu’un pas avec la Communauté de Communes du Briançonnais qui lance une expérimentation à compter de ce samedi et ce, jusqu’au 20 février. L’intercommunalité lance en effet un système gratuit de « navette test » entre le village de Cervières et le hameau du Laus avec une réglementation de la route départementale dans le sens montant entre 10h et 16h. L’objectif de cette initiative est double selon le président Arnaud Murgia : « voir si nous arrivons à mieux gérer les flux et jauger notre capacité à mieux préserver l’environnement de nos sites exceptionnels ».

 

C.Lourenço