- Hautes-Alpes -
Les élus de la majorité du Département appellent les cheminots de la Ligne des Alpes à renoncer à leur projet de grève durant les vacances de février. Des préavis ont été déposés pour les vendredis et samedis dès le 11 février alors que selon l’intersyndicale, CGT, UNSA, Sud Rail et FO, la SNCF et le Conseil Régional, « ont décidé main dans la main de supprimer 16 postes dans un premier temps et une seconde vague de fermeture est prévue en novembre ».
Une volonté de "bloquer le pays en plein pic de fréquentation touristique"
Après les réactions ce lundi du maire de Briançon Arnaud Murgia et du Président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, Renaud Muselier, c’est donc au tour des élus de la majorité, « Cap Hautes-Alpes » de monter au créneau. Ils disent s’opposer « fermement » à cet appel à la grève, « cette volonté de bloquer le pays est jugée scandaleuse, irresponsable même en plein pic de fréquentation touristique ». Dans un communiqué, ils rappellent que cinq millions d’euros « ont été investis par le Département dans le réseau ferroviaire au cours de la dernière mandature ». Ils demandent donc de revenir sur cette décision alors que « Renaud Muselier s’est engagé à maintenir l’ouverture sept jours sur sept des gares et des guichets dans les Hautes-Alpes ».
Même son de cloche du maire de Gap. Roger Didier a adressé ce mardi un courrier aux représentants syndicaux. S’il dit « être en accord avec la démarche de sauvegarde du service public et du maintien de l’accueil des publics », l’édile gapençais regrette la méthode. Il demande aux syndicats de reporter le mouvement de grève du 11 février, s’inquiétant des perturbations sur le transport ferroviaire et de ses conséquences sur les activités des stations. Roger Didier a également écrit à Joël Giraud, Secrétaire d’État en charge de la Ruralité, pour « obtenir la réinstauration des horaires précédents » pour la gare SNCF de Gap. Les plages d’accueil physique des usagers étant désormais réduites.
A. Vallauri