- Hautes-Alpes -
La Confédération paysanne des Hautes-Alpes demande la création d’un statut particulier pour les chiens de protection. Alors que le délibéré du procès d’un éleveur de Ceillac, dont les chiens de protection ont mordu des randonneurs, sera rendu ce 18 octobre, la Confédération paysanne pointe le « défaut de statut juridique des chiens de protection ». Selon le syndicat, il y aurait plus de 5.000 patous sur le territoire mais « aucune sécurité juridique pour les éleveurs ». Un animal pourtant « imposé par l’État et l’Union Européenne pour lutter contre la prédation ». La Confédération paysanne des Hautes-Alpes demande à l’֤État de légiférer. Elle craint une explosion « des conflits si rien n’est fait ».
A. Vallauri