Hautes-Alpes : vague de mécontentement des infirmiers de bloc opératoire

SANTÉ / Les revalorisations du Ségur de la Santé jugées inégales sont au cœur de leurs revendications

 

- Hautes-Alpes -

 

Après les infirmiers anesthésistes la semaine dernière, c’est au tour des infirmiers de bloc opératoire de faire signifier leur colère dans le cadre d’une grève nationale organisée ce mardi. Mobilisés sur le parvis CHICAS de Gap, une vingtaine d’IBODE de la capitale douce et de Briançon veulent « une juste reconnaissance de leur métier » et « tendre vers l’exclusivité de la profession ».

 

 

Le Ségur de la Santé va permettre d’augmenter les personnels de santé mais vu leurs deux ans de formation spécifique en plus, ils ne trouvent pas normal l’écart insuffisant de 16 euros entre leur revalorisation et celle des infirmiers de soins généraux qui se sont arrêtés après les trois années d’études pour obtenir le diplôme d’État standard. Une revendication que Stéphane Jaffrezo, infirmier de bloc opératoire depuis 30 ans du CHICAS de Gap juge légitime même si les IDE travaillent bien souvent sur les deux tableaux.

Notez que ce mardi, à 18h, une réunion a été organisée entre les grévistes et la Direction Territoriale de l’ARS des Hautes-Alpes. Ils espèrent que cette rencontre permettra de faire remonter leurs revendications au niveau régional avec Philippe de Mester, directeur général de l’ARS PACA et bien entendu, au niveau national avec Olivier Véran, Ministre de la Santé et des Solidarités.

 

C.Lourenço