- Hautes-Alpes -
Après les infirmiers anesthésistes la semaine dernière, c’est au tour des infirmiers de bloc opératoire de faire signifier leur colère dans le cadre d’une grève nationale organisée ce mardi. Mobilisés sur le parvis CHICAS de Gap, une vingtaine d’IBODE de la capitale douce et de Briançon veulent « une juste reconnaissance de leur métier » et « tendre vers l’exclusivité de la profession ».
Le Ségur de la Santé va permettre d’augmenter les personnels de santé mais vu leurs deux ans de formation spécifique en plus, ils ne trouvent pas normal l’écart insuffisant de 16 euros entre leur revalorisation et celle des infirmiers de soins généraux qui se sont arrêtés après les trois années d’études pour obtenir le diplôme d’État standard. Une revendication que Stéphane Jaffrezo, infirmier de bloc opératoire depuis 30 ans du CHICAS de Gap juge légitime même si les IDE travaillent bien souvent sur les deux tableaux.