Hautes-Alpes : « Delphine Bagarry crache dans la soupe »

POLITIQUE / Pascale Boyer, députée LREM des Hautes-Alpes, était l’invitée du 8 :30 ce jeudi matin

 

- Hautes-Alpes - 

 

Attaquée frontalement lors de la plénière du Département des Hautes-Alpes mardi matin, Pascale Boyer répond. La députée LREM également conseillère départementale sur Gap avait essuyé des attaques de Lionel Para et Christian Hubaud quant à la gestion du gouvernement en matière sanitaire, « à quoi servez-vous ? » avait même demandé le maire de Pelleautier. « Il faut plutôt être uni durant cette période », appelle la parlementaire qui défend le bilan vaccinal du gouvernement, notamment dans le département. « 6.045 doses ont été livrées dans les Hautes-Alpes, c’est la moyenne de ce que les départements touchés ont reçu. Quatre centres de vaccinations ont été montés pour 140.000 habitants, alors que les textes prévoient un centre pour 100.000 habitants. On ne peut pas dire que la campagne vaccinale est ratée dans le département », poursuit Pascale Boyer. Autre bilan que la parlementaire avance : 1.746 personnes de plus de 75 ans ont été vaccinées en janvier, 1.240 résidents en EHPAD, « tout est prévu pour la seconde dose ».

 

« Accuser la majorité d’être liberticide, ce n’est pas la solution », P. Boyer

 

Pourtant, la gestion de la crise sanitaire est décriée au sein même des rangs de l’Assemblée Nationale, et notamment par Delphine Bagarry, ancienne députée LREM. La parlementaire des Alpes de Haute-Provence, désormais au sein du groupe « Nouveaux Démocrates », estime que « le gouvernement est contestable ». Une attaque alors que l’état d’urgence sanitaire a été prorogé jusqu’en juin, « le fait que le gouvernement puisse prendre par ordonnance depuis un an des mesures de restrictions sans que le parlement puisse être interrogé, il y a un problème de processus démocratique », avait déclaré sur Alpes 1 Delphine Bagarry. « Il est compliqué pour une élue arrivée avec l’étiquette Macron de critiquer tout le temps les politiques gouvernementales. Elle crache un peu dans la soupe. En tant que médecin, elle devrait réfléchir à la situation et protéger les Français et la population qui l’a élue ». Retrouvez l'entretien en intégralité ici

 

C. Cava Michard