- Hautes-Alpes - 

La circulation reprend dès ce mercredi matin, au sein des bus de la ville de Gap. Les chauffeurs avaient exercé leur droit de retrait, suite à l’agression d’une de leurs collègues. Agée de 52 ans, elle a reçu plusieurs coups ce mardi, alors qu’elle effectuait son service sur la ligne 1. C’est au niveau de l’arrêt Chabrières dans le quartier du Haut-Gap, alors que le bus était en arrêt technique de régulation, qu’elle a été agressée par une mère de famille lui reprochant son retard. La conductrice a reçu une ITT de huit jours, avant de déposer plainte. Une enquête a été ouverte pour violences volontaires et outrages sur un agent chargé du transport de personnes, « ce qui est une circonstance aggravante » explique le procureur de la République, Florent Crouhy. L’auteure présumée des faits doit être convoquée en comparution immédiate ce mercredi, selon la mairie de Gap.

« Aucune raison n’est valable pour se permettre d’agresser une conductrice ou un conducteur »

Dans une déclaration commune, les chauffeurs de la ville se sont dits « profondément choqués par cette violente agression ». Ils rappellent qu’eux aussi subissent les aléas de la circulation « grandissante à Gap. Cependant, aucune raison n’est valable pour se permettre d’agresser une conductrice ou un conducteur à son poste, d’autant que les transports sont gratuits ».

Gap va étendre son système de vidéosurveillance

Quelques heures plus tard, grâce aux caméras de vidéosurveillance, l’auteure de l’agression a été identifiée, appréhendée puis placée en garde à vue. Une identification rapide grâce à ce système qui satisfait le maire de Gap, Roger Didier, « le déploiement va se poursuivre dans les prochaines semaines ».

C. Cava Michard