- Hautes-Alpes -
Un ancien berger qui est devenu producteur de son film a été sélectionné pour le festival du Cinéma de Montagne. Belle surprise pour l’agriculteur dévoluyard lorsqu’il a appris que son premier film allait être présenté au prochain festival des Rencontres de la Cinémathèque de Montagne. Son film s'intitule « Dévoluy, de l'ombre à la lumière ». « C’est une grande satisfaction et une surprise parce qu’arriver là avec une première production, c’est totalement inespéré pour moi » explique André Borel.
« J'ai voulu donner un éclairage nouveau avec des gens de la profession, pour savoir comment est fabriqué notre Dévoluy », A. Borel
Dans cette fiction-documentaire, André Borel fait découvrir à son petit-fils les lieux les plus secrets du Dévoluy afin de transmettre son amour du territoire. Ils vont partir tous deux à la découverte des entrailles des chourums du pays de Bure, d'immenses et profondes cavités de roches blanches, des glaciers fossiles, des vestiges d'ossements d'animaux des siècles passés et des siphons qui se faufilent dans 600m de galeries immergées dans de l'eau turquoise. Un voyage initiatique qui a demandé une semaine complète de tournage assurée par la société de production gapençaise Air Libre accompagnée de plusieurs spécialistes, « le Dévoluy n’a que des glaciers souterrains. Ce sont eux qui donnent l’approvisionnement en eau potable donc en eau dont on a besoin. Plus on augmente la capacité de « touristes », plus on aura besoin d’eau et plus on risque d’en avoir beaucoup moins car à l’observation, on a pu voir que ces glaciers souterrains ont fondu pour certains des deux-tiers, pour certains de moitié », indique André Borel.
