Hautes-Alpes : Césaï, les membres se disent harcelés par des visites des services de police et de la préfecture

SOCIÉTÉ / Pour le Césaï, « la mairie et la préfecture font preuve d’une hypocrisie sans borne » ajoutant « nous sommes gratifiés dans leurs documents officiels, tantôt du statut d’occupant sans droit ni titre, tantôt de celui d’exploitants d’un établissement recevant du public »

 

- Hautes-Alpes -

 

Césaï, les membres se disent harcelés par des visites des services de police et de la préfecture. Dans un communiqué ce jeudi, ce centre autogéré situé au Carré de l’Imprimerie à Gap indique également qu’une caméra de surveillance a été placée devant la porte d’entrée. Le 11 septembre dernier, une commission de sécurité se serait rendue dans la structure sur demande du maire, Roger Didier. Pour rappel, la justice a accordé aux membres du Cesaï un délai de 30 mois, en juin dernier, leur permettant de rester dans les locaux. Toujours, selon les membres du Césaï, le maire considérerait désormais ce lieu comme « un établissement recevant du public, ERP ».  Le 13 septembre, un arrêté aurait été pris pour « évacuer les lieux et tout mettre aux normes ERP ». Pour le Césaï, « la mairie et la préfecture font preuve d’une hypocrisie sans bornes », ajoutant « nous sommes gratifiés dans leurs documents officiels, tantôt du statut d’occupant sans droit ni titre, tantôt de celui d’exploitants d’un établissement recevant du public ».

A. Vallauri